Secteur DOUX COUCY AMAGNE.
Secteur est de Rethel.
- Doux- Coucy-Amagne ; blocs " ras du sol";
-, certains bloks ont été comblés par la Reconstruction et puis par les charruages car celà gêne les agriculteurs, ou peut les gêner .
- Témoignage: à la sortie d'Amagne , ce14 juin 2012 " on les laisse tous , les blocs ; on en a dans notre terre ; on en a d'autres dans les petits maïs , plus loin ; çà ne nous dérange pas !" ; l' agriculteur d'Amagne est sympa , et les cultures poussent .
Donc ," attendre que la mer soit descendue" (ou , bien :échasses!) pour aller les voir , afin de ne pas abimer les cultures , et aussi - et re-aussi, afin de ne pas déranger et déloger les nichées de perdrix, faisans, ou autres volatiles qui nichent au sol ; merci pour eux.; Attendre les gelées!
Sur la tôle du bloc dans des petits maïs, bidon bleu derriére : on voit les traces du jet du chalumeau, et ses bavures . Il y a-t-il eu des combats dans les parages ? Certains blocs ne sont pas à meurtriére pour M.G, mais sont des abris - postes de tir avec un marchepied arriére pour tireurs qui sortent avec leur M.G sitôt le barrage roulant passé, auquel colle les attaquants.(d' où ,liaisons téléphoniques à partir d'un observatoire arrière , ou périscope de dalle, pour avertir l'équipage du bloc de l'arrivée de l'attaque - il y a un trou de 10x10cm- pour observer l'arrivée des assaillants,collant au barrage roulant d'obus à balles -à 100 mètres devant eux-; sitot le barrage d'artillerie passé,l'équipage du blok sort et ils installent leur M.G sur la dalle de toit ! faut être gonflés !. Les assaillants aussi sont gonflés , car les obus à balles -schrapnells- et non des percutants, ou des "coups de hache-" ,qui les atteindraient , ces obus pètent au dessus de leurs têtes, à 10 ou 20 mètres de haut ; ils projettent 200 à 220 billes de plomb durçi à l'antimoine à une centaine de mètres en avant, en gerbe comme des plombs de chasse théoriquement d'aprés calculs minutieux , et minutages de la marche des vagues d'assaut en corrélation avec les tirs d'artillerie ; à 50-80 mètres , la gerbe est large et meurtriére. Mais , mais , s'il il y a décalage et mauvaises observations , et mauvais renseignements sur l'ennemi , celà tourne à la catastrophe et à la tuerie par sa propre artillerie ; Cf "le chemin des Dames" ; en plus des cafouillages des artilleurs français , les mitrailleurs allemands, sitôt la vague d'assaillants passée, sortaient de leurs cachettes et cavernes- creutes , et mitrailleaient la dite vague passée , dans le dos,; . .... Derrière ce blok , siué prés de la D 30 ( visible de ) , se trouve une ligne de cinq blocs - également " ras du sol" , dans les maïs- pitié pour les maïs. Ces petits blocs dépassaient d'une vingtaine-trentaine de centimètres; actuellement, certains affleurent légérement, ou bien , commencent à disparaitre.
.... Au sujet de l'antimoine, et des munitions en contenant , on parle ( "certains parlent !" ) de "pollution , cancer, etc " avec sous-entendu " guerres interdites , et patati" ; oui , bien sûr ; bien, trés bien ,ces diseurs de bonne parole !..A l'époque de l'antimoine dans les balles d'obus à balles, la France , hélas , allait crever !, déchiquetée par le Pangermanisme ,et devenir colonie "agricole et de plaisirs ;," et c'est avec des balles à l'antimoine et de pauvres petits soldats , que des imbéciles peuvent ,et ont la faculté et la liberté de raconter des "salades ", ..Facile de dire qu'on n' a pas faim en sortant de table !. coup de gueule perso envers des gens qui n ' ont rien à cirer de la socièté - qui les fait vivre et les protège......,
Correction:église d'Ecordal et non d'Amagne, supportant les placards de directions.. Entre Amagne- Coucy et Doux , les blocs-béton se présentent sur deux lignes paralléles, distantes de 100 à 200 mètres, avec des blocs supplémentaires étagés en arriére , formant une ligne de presqu' un kilomètre d'épaisseur . A remarquer : certains blocs comportent, sur la face arrière, un espéce de "marche-pied", ou une étagère : (trés visible sur un bloc de Vandy ou à la Grande Montagne-Nord Verdun ou de Falaise-Sud , ou le bloc -guérite-observatoire " quelque part à l' Est-Doux- Coucy-Amagne ; blocs " ras du sol". :
"; blocs " ras du sol; voir site "tourisme en Cambrésis" , o'u une équipe d'amateurs vient de dégager un bloc avec sur l'arriére : une porte" châtiére", deux marchepieds, et deux échelles crampons en fer, pour installer une équipe de M.G, appuyée sur la toiture-dalle du blok; trou de 10x10cm visible (aération ? périscope?).
Croquis-schéma à "main-levée"( trés levée!) d'un blok-type à M.G ; tous sont à M.G modéle Mauser ou Maxim 1908-1915 -dite 08-15- avec petit bipied , ou , rare , mais quelquefois trouvable -en ferrailles ou dans des bourses d' armes -, avec une fourche et un pivot.(......rare , mais çà existe , et les gens, fouilleurs ou pas , qui trouvent CA, se demandent à quoi celà peut bien servir ?! ...Et souvent , jettent " çà ", ou le dédaignent; vu et entendu .....) Actuellement , ces blocs sont au " au ras des betteraves" . Equipage :3- 4 hommes; bloc quasi cubique de 3m- 3,5m de côté, dalle de 60-70 cm environ , enfoui : la dalle de toiture , plate, dépasse le niveau du sol d'une trentaine de cm ; elle comporte un trou carré de 15 cm environ, en plein centre (périscope ?) , ;tranchées de liaison, et bretelles, clayonnées , blocs distribués tous les 80 à 100 mètres en quinquonce; Ces bloks sont les extrapolations des blocs d'infanterie - en ligne - des Festen de Metz , Thionville , .... Cibles ridiculement petites, construites en fonction des armes adverses : canon de 37mm modéle 1917 ou 18 , qui n'y fait rien !, ou bien chars St Chamont, ou Schneider : zéro résultat avec son 75mm , seules ses mitrailleuses latérales peuvent tirer sur l'équipage qui vient de grimper sur les deux marchepieds de tir, mais , le char étant de flanc , se trouve tirable et destructible par le fusil anti-char Mauser de 13 mm ou par la munition à balle " K" , perforante !; seul le petit cher- char F.T, petite cible, mobile, peut tirer et démolir l'équipage du blok. Si chars F.T et infanterie d'accompagnement ne sont pas "liés- entrainés" ensemble , gare à la casse pour les petits poilus , et surtout les Doughboys ( ce qui a été le cas pour ces derniers, "trop bleus").
A constater : l'extrême adaptation , malgré - ou en fonction de- les difficultés extrêmes dans lesquelles se trouvent les Allemands, par l'encerclement , le blocus maritime, extrême adaptation aux difficultés; avec des trucs, des machins de bric et de broc, des constructions " de quat-sous" et de l'idée -beaucoup d'idées-, les Allemands ont su ériger une forteresse quasi imprenable, et ce , sur 800 km de long; en comparaison, la Ligne Maginot, n'est qu'une pâle réponse, érigée dix ans plus tard ! trop " kolossal" ( il est vrai que les Français avaient eu mal , trés mal, en 1914-18 ! ) ; trop logiques, trop cartésiens , les Français ! trop " academik". ( " çà fait plus de 40 ans "que je suis dessus , et dedans", et que nous refaisons un fort! sans critique et liberté, on n'avance pas ;"pas de nombrilisme!").
- Quant au blocus maritime : la navigation maritime à destination de l'empire allemand était bloquée -interdite ; mais l'Allemagne a une frontière commune avec les Pays-Bas , neutres ; les importations et consommations de produits indispensables et stratégiques , ont subitement augmenté en Hollande , jusqu'à tripler -quadrupler ; bien sur , le surplus de produits repartait dans les usines de guerre allemandes et le pays -payés " au marché noir" ; le pays était exhangue ; seuls , les soldats du front mangeaient assez à leur faim. L'Allemagne vivait , ou survivait grace à l'agriculture des terres belges et françaises occupées . A ce titre , témoignage , d'il y a trés longtemps :1966 : "J'étais gamin à Nouzonville ; j'avais huit ans ;....Le kronprinz venait à cheval du chateau de Bel-Air, et venait voir les troupes qui s'entrainaient , surtout celles qui s'entrainaient au bord de la Meuse aux lance-flammes , au bas de la route de Joigny ( Joigny sur Meuse !) ; il disait aux gens de bien considérer les soldats allemands, et les blessés, soignés dans Nouzonville ; une fois , il m'a donné une petite piéce en or , aprés une revue de troupes qui repartaient au front . Je pense qu'en 1916, quand les usines de Nouzonville arrêtaient de faire du bruit, on entendait un roulement sourd venant de la direction de Verdun ...Des trains passaient, montant de Charleville et partant sur Givet et au delà ; nous allions au pont de Joigny, et comme les trains ne roulaient pas vite , on sautait du pont dans les waggons ouverts pleins de choux ; et on balançait des choux le long de la voie ferrée que d'autres gamins venaient récupérer tout de suite ; on sautait des waggons avant Chateau-Regnault ; les soldats allemands ne disaient rien ; les parents leur donnaient souvent de la goutte , car c'est tout ce qu'il y avait ; la contrebande de tabac avec la Belgique était forte ..." Mr Pécheux,Douanier.1966.( donc né en 1908). N.B: Charleville était "la capitale militaire" du Kaiser, qui y a résidé pendant deux ans, " à la Villa Corneau" , face à la gare SNCF, villa aux sous-sols renforcés/ blockhaus ( actuellement : Sécurité Sociale ); le Kronprinz était au Chateau de Bel-Air ; pendant la bataille de Verdun , il résidait à Cervizy , au chateau, prés de Stenay (maintenant, écart); plûtot coureur de demoiselles que soldat ( voir écrits divers dont Gérald Dardart).( même pas de panneau explicatif dans Cervisy ).
Lignes de blocs dans les cultures ; il serait peut-être bon, pour l'Histoire, pour la Mémoire, qu'un bloc soit dégagé, et montré - montrable, comme celà est le cas en Cambrésis (" sont pas plus sots! là-bas!") ; celà n'affecterait pas les finances du département des Ardennes! Idée jetée en l'air , on ne sait jamais ; en Cambrésis, ils font des "tours" de visite s, ce qui permet d'éviter "les pas dans les cultures" ( ce sont tous des blocs de plein-champs, tous bio !). - Reste , environ une vingtaine de blocs sur 5 à 6 km.
A voir ( entrevoir ! petite route, puis cour privée) :chateau de Resson , Pragny-Resson, bô,,17 eme siècle ???( rien de stipulé dessus, rien sur internet);sur un monticule qui surplombe le cours de l'Aisne, monticule dont une partie a été apparemment délaissée, de forme carrée, ayant peut-être supportée un chateau médiéval, détruit ; à rapprocher du chateau de Charbogne, un peu plus à l'est - Attigny ( refait-refait, aprés des lustres de miséres), ou celui- de plaine, du Faucon -Donchery ( rares sont les chateaux -forts de " plaine" , tel Blanquefort ( 33!) , ou d'autres .)..( Blanquefort- Gironde est construit là , en lieu et place d'un poste romain qui gardait la route du Médoc, donc " en plaine").