ECLY LINIE
Groupes d' ECLY; Croquis de restes de positions "ras-du-sol" ; a ne voir ( trés peu visibles) qu'en hiver, temps froid ou gel , ou juste-juste aprés les récoltes-moissons, quand les terres sont nettes : car c'est dans les cultures ! et dans les cultures , on ne dérange pas les semis, les jeunes pousses et les pieds ! seuls les labours permettent d'accéder , quand c'est sec. Il s'agit des mêmes blocs qu'à Rethel , et ailleurs, sauf que les tôles de couvertures sont incluses dans le béton et " agraphées" par une "agraphe" , barre de fer de 4-5 cm de section , prises dans le béton sur les côtés , plus quatre "petites" en -fer à béton .
Terrain de 3,5 km sur 2,5km. Les blocs sont construits trés " ras du sol", et même pour ceux qui sont intacts, non enfouis, les meurtriéres ne sont qu'à 20 cm du niveau du sol , le sommet de la dalle n'étant qu'à 50-60 cm du sol ; donc , des blés, ou orges , ou millet, colza , les dérobent à la vue. Royaume des lièvres, lapins, petits oiseaux.... L' ensemble présente une épaisseur d' un km et demi entre Ecly et le lieu dit Pourcelet ; tout ce qui est réseaux de tranchées a été charrué, et a donc disparu , et est invisble .(comme partout , pour reprendre tous les terrains agricoles...En laissant au fond des tranchées : armes, barbelés , grenades, fourbis, équipements, et corps oubliés....Il fallait que la vie reprenne d' urgence ! )
Etrange : la ligne principale d'attaque , l'axe d'attaque de Septembre- Octobre 1918, suit exactement ( en partie !) l'ancienne voie romaine impériale qui reliait Reims à Castrice puis Cologne ( une branche de cette voie ,c ar il y en avait une autre , celle par Rethel ,et Launois) : Chateau-Pocien , Monts d'Ecly point 141, carrefour 150 " le Blancmont" et Son...( chemins devenus " de terre") ; dans les parages , ; vers Seraincourt , est mentionné "la Haute Borne", carrefour, sur une route entre Rethel et Montcornet ; il s'agissait certainement d'une borne milliaire, "haute", sur une voie secondaire romaine ; la borne a disparu , mais l'appellation "perdure".( Et à Nizy-le-Comte, avant , il y avait un théatre gallo- romain...disparu).
Le "chemin de Saint-Jacques",- ancienne voie romaine , emprunte un G.R, passe par Son et par le carrefour 141 , sur les D 35 -D946. - (il y avait beaucoup de voies romaines comparables à nos autoroutes et beaucoup de voies celtes-gauloises-chemins , car les gens, en Gaule - 15-18-20 millions de gens ? se déplaceaient "aussi" , et circulaient ....) . Quant aux "sentinelles", elles sont là, car sur le chemin du retour. et elles n'ont à voir qu'avec la guerre froide , guérites d'aerodromes militaires, mais aussi peut-être, guérites allemandes 1943-44 ; partie de musée GUERRE et PAIX , récemment ré-ouvert, et TRES BIEN. 2017.
- Il reste sur le terrain , visibles ,une bonne dizaine de blocs, éparpillés par groupes de deux ou trois , certains ,avec un peu de terre autour, et des herbes - broussailles, principalement dans les champs , ou sur des collines à croupes douces et amples , en l'état de champs.
- Au Mont Raulin, prés de la D 946-nord: il y a un bloc d'observation d'artillerie, ou de minen, fosse en partie comblée à une cinquantaine de mètres derriére ; affaissement visible. Supposé bloc -observatoire en fonction de: absence de marchepied et accoudoirs de tir arriéres,angles "ronds" des quatre côtés . A ne voir qu'en temps sec aprés les cultures! On dirait que la plaque cuirassée a été "tripotée", et que quelqu'un a essayé de voir dessous ....?..un autre gros bloc se trouve plus en arrière..
- Côte 119 : -deux groupes de 3 bloks tôlés " à barrettes", axes de tir sur diverses directions ; les marchepieds de tir, ainsi que les tranchées sont enfouis;il subsiste des traces de portes "spécial-renards": les soldats devaient en sortir tout accroupis car les portes d'accés aux blocs ressemblent plutot à des " châtiéres" qu' à des portes ( dimensions : 50 cm de large sur un mètre de haut maximum) ; ce sont des gîtes à sauvagines , renards, lapins , lièvres ; c'est leur domaine ... Les blocs sont construits en béton armé ,m ais sans avancées latérales des flancs, sur les côtés de la tôle comme à Rethel ; l' arrondi de la tôle et l' arrondi du bloc sont au même niveau ( ou semble être au même niveau, les visites ne se faisant qu'avec un portable-photo , et pas avec une pioche ) .( les blocs de Rethel ont un petit air des cloches, françaises,Pamart).
- Côte 133 : vus aprés la moisson seulement ! trois blocs se suivent à la queu-leu-leu , ( deux puis un tout seul à contrepente , dans l'axe d'un vallon , pour" le fermer "); ils sont à peine discernables à dix mètres de distance , légèrement en avant de la crête , ce qui les rend moins discernables et repérables ; derriére-, au nord , : talus important en devers ayant pu abriter des minen ,à 100 mètres au nord des bloks .
- Autres bloks , toujours " à barrettes" , disséminés dans les champs, prés de la D 3, et ailleurs..( petite zone commerciale).. Il y avait là un gros systéme fortifié ; c'est peut-être pour celà que l'Armée Française est allé "frapper à la porte d'à côté", c'est à dire à Herpy, Gomont , apparemment moins fortifiés.
- " C'est t'il pas bô ? les paysages du Porcien ? quand il fait soleil ?" ( pas quand il pleut , et que les nuages s'accrochent aux fanes des betteraves , et que la craie remonte jusqu'aux genoux ).
Trois dernières photos de blocs- à- barrettes, dont un avec un couvercle de poubelle plus caillou pour boucher le trou, et empècher une chute d'animal : au haut de la Warenne.( toujours dans les blés ! attendre la moisson ! ou bien se muter en lapin, ou bien prendre un ULM, un paramoteur, ou l'hélico!)...
...Dans ce genre de fortifications, étant donné que les défenseurs " montaient au parapet", lors de l'attaque ,donc se trouvaient exposés au feu adverse, ces défenseurs devaient porter, même si c'est lourd : le " stirnpanzer" , et la " sappenpanzer" , tous deux cuirassements du fantassin - guetteur allemand , datant de 1916 - équipement du guetteur de tranchées ;- le stirnpanzer, 4mm, 2 kg , se fixe sur le " casque à boulons", le stalhelm ( les " boulons" latéraux servent à maintenir lcette plaque d'acier frontale, bombée , sur le devant du casque ) ,; - la cuirasse, sappenpanzer , 10 kg , articulée , protégeait les épaules,le torse, le ventre et l' aine ; site "humanbomb.free" , merci; .... dans "des bois" sud-Ardennes, nous avions vu ,il y a un tiers de siècle, à un endroit , des tas de coiffes" sous-képi" , françaises, et plus loin , quelques stirnpanzer ; elles étaient trop rouillées, ( et des ailettes de bombes de 58) ,et çà n'est pas " çà" qu'on regardait, on est donc passé devant , puis partis vers un peu plus loin ! .....; actuellement , tout çà n'existe plus, l'ONF a tout rasé....Un tiers de siècle.!....Pour la petite Histoire ( la trés petite !) : dans le coin sud- Sedan , en 1962 , des villageois ont entendu, les jeudis aprés-midi , des coups de fusils dans les bois ; et les jeudis aprés-midi , quand les gosses n'étaient pas à l'école ,çà "re- tirait"; donc , enquête : les gosses étaient tombés, dans une petite carriére, minuscule , sur le stock de réserve de la 55eme D.I , celle bousculée et volatilisée par les Allemands le soir du 13 Mai 1940 ; ce stock de réserve ( c'est le terme) , soit 650 fusils Berthier en caisses et quelques caisses de cartouches 8mm, avaient été camouflées,-stockés dans cette carrière ; certaines caisses avaient été enfouies par pétardage par l'adjudant responsable du dit stock. lors de la retraite- déroute et tout le stock était resté sur place, lègèrement enfoui jusqu'à ce que des gosses, curieux le retrouvent en..1962..... Il y a bien des chars qui ressortent des marais , chez les Russes, voir sur Youtube.. Les deux chars B 1 Bis de Mourmelon ( ou de Suippes),vus /Journée Off .Res,- automne 1977 , venaient d'être récupérés " dans les bois"... de la région de Chaumont, Hte Marne , tombés en panne- ou planqués lors de la retraite de Juin 1940 ( il manquait - quand même- le canon ou les canons, à un char ; peut-être est- il enfoui- caché à côté du char abandonné-planqué ?).Digression.