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Combats sur la ligne.

         - Pour commencer, les premiers combats sur la Ligne Hindenburg débutent par l'offensive malheureuse de Nivelle contre le front de l'Aisne ;"nous prendrons notre déjeuner à Laon demain!"; mais "demain" ressemblait à la phrase de Guillaume II attaquant la France en Aout 14: "vous serez de retour dans vos foyers à la chute des feuilles!"  "ou, avant Noel", (mais il n'avait pas précisé quelle chute! ou quel Noel!...) .

           Cette attaque du 17 Avril 1917 se fait directement dans la Ligne, "le nez dedans", avec l' échec induit ( avec en plus, l'échec immense et immonde des blessés " laissés-pour-compte" par défaut de système sanitaire, hospitalier et d' évacuation, les blessés étant abandonnés dans des recoins où ils mettaient quelquefois trois jours à périr, dans la détresse totale, pas d'infirmiers, débordés, improvisations... ) ( et pourtant,les carrières-donc abris- étaient là depuis les Romains)...

      - Ensuite, "en 1918, la L.H sert de point de départ de la Kaiserschlacht, la Bataille de l' Empereur,qui commence le 21 Mars" , Yves Le Maner,La Coupole,Mémoire du Nord-Pas de Calais.

    - Les Cent Jours.  

      - Les combats  commencent dés le 18 Juillet 1918, et surtout le 8 Aout , qualifié de " Jour de deuil de l'Armée Allemande", par Ludendorff . Ils se terminent le 11 Novembre 1918 à 11 hes . ( Mais , l' Allemagne, vaincue ,tourne " la chose", en dérision,  et à 11 hes le 11 / 11 , commence " un " carnaval .; du moins , commençait un " carnaval", qui n'existe plus depuis que l'Europe existe...)...Pour les Américains, installés entre la Meuse et l'Argonne, ils débutent le 26 septembre; ils "ont droit"?! au secteur le plus détestable, le plus épais, le plus horrible de la Ligne Hindenburg, cellui qui est le plus proche de la rocade ferrée Metz-Lille.

     Ces jours là, 18 Juillet, grâce - et surtout - par l es idées du Général Pétain , et d'un coup de main - exploité- avec prisonniers allemands " qu'on a fait parler ", en les piégeant (c'est normal ) , une vaste souricière a été montée par les Français . Cette "souricière" a eu des résultats importants, surtout en Champagne, et a amorcé "le début de la fin" de l'Armée Allemande , qui a " jeté le gant"  le 7 Novembre 1918 ; ce jour- là , le pouvoir politique a demandé l'armistice, d'autant  plus vite que,:

               -  en plus d'une armée allemande affaiblie et malmenée , une population affamée ( à cause du blocus anglais) -  il y avait des troubles révolutionnaires en Allemagne, et que

              ,-  sur le front Sud, c'est à dire dans les Balkans, l'Autriche venait de tomber, et de démander "le premier armistice" , ce , aprés la chute des alliés bulgares, en Macédoine.

     -  Combats sur le Front d'Orient . Cà n'est pas le " Front Ouest" , pas le même " théatre d' opérations" , mais c ' est le même combat contre les Empires Centraux . En effet , sur le " front d'Orient", tenu par l'armée de Salonique ," 300.000  baïonnettes" , ( l'armée en était encore aux soldats avec des bayonnettes, de la même façon que la cavalerie en était  - et comptait  encore : -" il ne reste que 150 sabres" ) commandée par le Général Franchey d'Esperey , alliée aux Serbes et aux Grecs , Anglais et Italiens . Les Serbes et les Français venaient d'attaquer les Bulgares et les Allemands au Dobrotpolye  et au Sokol, ce 15 Septembre 1918 , avec succés ( et pertes énormes pour les Serbes) , succés exploité par la Coloniale, et les Serbes, et les 3000 cavaliers-Spahis-Chasseurs d'Afrique- du général Jouinot-Gambetta : raid d'Uskub- Skopliej ., et de Prilep  ( avec une dizaine de mules portant deux petits canons de 37mm modèle 17 et les coups).  -( Franchey d'Esperey  , Général , -commandait ce front- puis Maréchal de France ,;. Franchet d'Esperey  portait un surnom, de guerre - peu amène- "Franchement Désespéré" ,  propos tenu s  par d'anciens de la Coloniale  , qui appréciaient leur chef , mais le raillaient  gentiment ) ( et aussi , entendu à d'autres reprises : 'Franchement en Fer !") ...Aparté : Souvenirs : vers 1950;, des anciens Marsouins -soldats de la Coloniale , morts depuis longtemps...  qui parlaient  des combats au Dobrotpolye , et Sokol , la Cerna  ,  ( "parlaient " , est là un mot faible , car "ils s'enflammaient ", en fait ! ) .. C'est..." Au titre de  la mèmoire lointaine " , au sujet de ces vieux de la Coloniale , soldats "embauchés" à 20 ans ou 25 ans, du Midi, des Corbières , ( lous Courbieros !)  pour aller faire la guerre et sauver la Patrie  sur le théatre d'Orient : -Témoignages personnels, datant de 1950-55 : ces gens vieux ( par rapport à nous, tout jeunes) , lors des repas " de famille" , ou ", de quartiers", ou d'associations - vie associative intense dans le Midi -avant ! ces vieux racontaient , à la fin du repas , leur guerre en Grêce, Macédoine , et dans les Balkans, contre les Bulgares , les Autrichiens, et les Allemands, dans les montagnes de la Cerna , du lac Doiran , pentes du Sokol , Uskub etc ; et à la fin du repas -long- trés long - cérémonie-, ils y allaient de " Aux créneaux, aux créneaux , aux grenades , aux gaz , etc !" , ce qui faisait trembler de peur et d'effroi " les femmes" accoudées à la cheminée, basse , ou aux meubles ; les femmes," lous fennos!" , en effet , lors d'un "repas d'hommes" dans lequel les "gosses- garçons- initiés" participaient -aprés la communion solemnelle, et  surtout , aprés le Certificat d'Etudes -CEP, donc 13-14 ans, , donc, les femmes, ne mangeaient pas à table, étant préposées au "service des hommes" ; elles ne faisaient que la cuisine et le service ; celà était une "pratique", un usage , une coutûme , dans le Midi de la France !  - Par contre, s'étaient "lous fennos", qui avaient , pendues à leur ceinture, les clefs de la maison et de la cassette à argent! ....Société matriarcale par exellence, comme chez les Israèlites et les Musulmans ,  tous gens de la Méditerrannée, ( et qui vivaient pareil ) et détruite par le modernisme et le féminisme...Progrés?? - digression perso.) .  

 - Combats sur la Cerna , Sokol ,Peristeri : thême du film :"Capitaine Conan" de Bertrand Tavernier (et roman) ; livre de Louis CORDIER " Ceux du premier armistice" qui relate la campagne prés des lacs Doiran , Prispa, lisière de l'Albanie, Sokol ..., Kapriska etc.. poursuite vers Uskub- Skoplije , par Jouinot- Gambetta ,.et la lutte contre les Rouges trotkistes, dans les marais du Danube. en 1919......

 - En conséquence , la Bulgarie , le 27 septembre 1918 , demande l'armistice ( qui est le premier armistice)  ce qui affecte l'Allemagne , puisqu'elle est dans l'Alliance des Empires Centraux ; donc ,  "le ventre mou " de l'Allemagne,  se délite ; ce qui entraine, par effet-dominos , la chute de l'Autriche-Hongrie.

  - Dans "Vorwaerts" "En avant", journal des pangermanistes , est écrit :" l'Allemagne combat le dos au mur et la mort devant elle!".

   (   VOIR, quant au Sokol, Dobropolie, etc : exellent et nouveau site dans Forum 14-18 , du 12 Mai 2012 (tout neuf) de "Frank R" sur sa virée dans les parages: extra; bien de la chance ! un de mes grands-oncles y était, celui "qui foutait le feu aux fins de repas", de la Coloniale,)....( moi , je me contente de Louis Cordier, "ceux du premier armistice" et du piano!..et cartes.).(nota : quant aux gaz ...peut-être que de temps en temps, quelques obus pouvaient être tirés dans des fonds...)

  - Quelques combats : ( et le mot -combat- est souvent là, dans ces sites et ces moments , un grand euphémisme , vraiment trés-trés faible, tant la rage, la hargne des Allemands étaient fortes ) (en espagnol : la "rabia", mot qui rend mieux ; elle se manifestera 22 ans plus tard ). ( et ,il faut le dire : le raid de Rommel sur Landrecies , à partir de Froidefontaine , enBelgique, n'est que le " copie-collé" du raid de Jouinot-Gambetta; les auto-mitrailleuses ont remplacé le cheval et la mule! Mais certains "intelligents" l'avaient oublié : " c'est si loin , la Macédoine !" ...- digression perso  )  

 -  Combats à Herpy , qui deviendra Herpy l'Arlésienne, par les fonds d' aide à la reconstruction récoltés en Arles  pour cause de village aplati , donc à reconstruire entiérement  - il est vrai que dans le Porcien, et le sud des Ardennes , les maisons étaient souvent faites d'une assisse de pierres , plus les murs en colombages- torchis- briques - ; de même, Blanzy-la- Salonnaise, par les aides de Salon de Provence ,  ( et Sydney -Poilcourt, etc...et l'Hopital de Manchester - rien à voir avec la ligne, mais qui n'est pas à Manchester, mais payé par la ville de Manchester-digression) .

   -  Combats à  Neuville- Day, village fortifié , sur sa colline sur la D25, et au dessus du Canal des Ardennes , et des " échelles- écluses de Montgon à Semuy, est copieusement bombardé par l'artillerie française; le village est entiérement rasé ; puis il est reconstruit aprés 1920  ( et çà a déplu au Dr Goebbels qui l'a  re-copieusement incendié aprés 1940, histoire de faire un "petit film" pour sa Propaganda...)

...-..Combats à Exermont - Gesnes en Argonne de la Rainbow- Division, 42 eme division d'Infanterie U.S , qui lutte contre les deux buttes de Sommerance puis la Côte de Chatillon ,  et les combats de Falaise -Quatre-Champs- Bois de Bourgogne.- Grandpé.., par la 4eme armée Française et la First Division US ( Grandpré ,limite Est ligne Exermont-Sommerance, jouxtant la 42eme Div Inf U.S)...Beaucoup de ces Doughboys sont alignés en ultime parade - loin de leurs terres de Virginie, Dakota,Tennessee,.....au cimetiére américain de Romagne - Gesnes sous Montfaucon, en plein sur la ligne Hindenburg. Le 22 Octobre , la côte 202 est attaquée , et Olizy et Grandpré sont libérés...

 - .Combats en Argonne:......Le 13 octobre 1918 , la 1ere Armée U.S attaque vers Buzancy , et la IV eme Armée  Française -Gouraud ,vers L e Chesne ; le 9eme Corps , attaque vers Chatillon sur Bar- Voncq et la Croix aux Bois....( Mais les troupes U.S ont des problèmes : pas habituées à la guerre , trop " bleus", trop jeunes , l'artillerie ne suit pas, ou suit mal, logistique pas bonne dans les bois, par les chemins démolis ,- et les pluies - c'est la saison !, et les Allemands les " attendent " dans les bois ; voir , à titre d'exemple , le "Lost Bataillon" , coincé dans sa vallée- thalweg, assez abrupte et son étang, bois de la Pultière, Bois Fays, bois des Rappes,etc ...).

...- Combats dans le Vouzinois :.. Le 1er Novembre ,la 1ére Armée U.S attaque Bayonville -Remonville.Et la IVeme Armée part vers Vouziers-Brimont et Voncq.

 ...Le 23 Octobre , les Tchèques de la 53 eme division enlévent de haute lutte Terron ; le monument aux Tchèques est prés de Chestres , route de Vouziers RN 77;

    - Combats dans l 'Ouest-Rethélois :Herpy ; attaqué par la 2eme D.I.C  , bataille de la Serre : 4-20 Octobre : Nanteuil sur Aisne et Condé les Herpy,

                                                          20 Octobre - 5 novembre : la Serre- Herpy et Chateau-Porcien,

                                                          5 au 9 Novembre : ouest Herpy vers le nord de Chateau-Porcien.......

     ........Les 20eme et  21 eme Bataillons de Chasseurs à pied  B.C.P, attaque au nord de Saint-Germainamont , à la côte 156 "à la bayonnette !".( et la 158).

     ......Le 99 eme R.I attaque Petit-Saint-Quentin, le hameau de Recouvrance , le moulin de Herpy , le 30 Octobre 1918......

    .......Du 20 octobre au 5 Novembre , la Hundling Stellung, cadre de la bataille de la Serre, est attaquée par les Spad des escadrilles MS 26 , N 26, N 95 ,  actions au dessus de Waleppe , Saint-Fergeux.....contre les avions allemands. A noter également, bien que le combat soit "dynamique", et non plus, statique autour ou à proximité d'une ligne de front , assez figée : observations multiples par des avions observateurs , mais également par des aérostiers , soit en cerfs-volants militaires - Saconney- , soit en ballons-saucisses Caquot ( Caquot étant le même Caquot , natif de Vouziers, ingénieur T.P, inventeur du pont Caquot, en béton, dont les arches " se proménent" en France et ailleurs, au dessus des voies ferrées , des routes, des rivières...dont le Viaduc de la Caille , en Savoie; fermeture de la parenthèse).

 .....Le moulin de Herpy est attaqué par le 49eme RAC , le 1 er R.A.C , Régiment d'artillerie coloniale (des  Bigors ! contraction de bigorneaux, surnom des artilleurs; de la même manière que les coloniaux-fantassins sont dénommés "les Marsouins") ; également attaqué par le 410eme R.I, le 43 eme R.I.C, les 21 eme RIC, 24 eme , 23 eme  RIC  , qui ont attaqué les 11 au 19 Octobre sur la Retourne et l'Aisne.....  La 28 eme D.I attaque  à Condé les Herpy, Saint- Germaimont....13eme D.I , 20 oct/5 Novembre : Asfeld , Condé les Herpy et Saint-Fergeux.....

   .....   3 Eme  DIC / 13 et 14 octobre : Aisne , prise de Balham , Gomont , Conde les Herpy, Saint Germainamont ......  Beaucoup de monde , pour s'attaquer à des coins paisibles , actuellement , sans trace (exepté : "Kriegskommandatur" à Balham , "maison du menuisier"!) (belle maison) ; que de férocités , que de pertes ! pour chasser l'ennemi , et l'expulser du  territoire national ; la Coloniale a "saigné" lors de la prises des "hauteurs" d'Ecly et Herpy !..  liste des unités et des lieux non exhaustive. - Front d'attaque entre Guignicourt et Rethel : environ 35 km.

  " 1 erNovembre ( de wikipédia) , le 14 eme C.A franchit l'Aisne et son canal et prend les positions de Von Einem au Nord-Est de Voncq" bataille du Chesne et Buzancy.

  -  Pendant ce temps , les armées britanniques et française attaquent à Cambrai, Laon, la Fére , Saint- Quentin ( site grandeguerre.pagesperso-orange.fr).

   Voir - Wikipédia : " les batailles de Buzancy et du Chesne", textes et cartes des offensives et progressions vers Stenay à partir du " haut" du Verdunois, de l' Argonne et du sud-ouest des Ardennes.

 -    Methodologie des attaques : - planifiées par le général Nivelle à Verdun, en décembre 1916, reconque^te de Vaux-Douaumont , voir , d' Henri CASTEX, " l'affaire du Chemin des Dames , les cabinets secrets" :........... pour reprendre les forts et le terrain perdu entre le 21 Février 1916, début de la bataille de Verdun et mi-Juillet 1916 , arrêt des attaques allemandes ;, planifiées aussi par les Canadiens : - tirs d'artillerie lourde sur les réseaux de fils barbelés, pour faire des brêches , tirs sur les blocs et les tranchées pour les détruire ou les ensevelir , - tirs d'obus à gaz : 1/3 des obus tirés sont à gaz, pour géner , "fatiguer" les Allemands , ( pas trés pratique , de porter un masque à gaz sur le nez, pendant  trois- quatre- cinq heures, " au repos", alors que des coups tombent drus , à côté !... Quand çà tombe ,çà doit  être  trés pénible !.)  -  puis assauts précédés d'un feur roulant- d'artillerie légére - 75mm- à obus à balles juste en avant des troupes d'assaut , 50 à 100 mètres ( et non pas d'obus percutants, qui auraient malmené ses propres troupes , sauf des tirs trop éloingnés  qui n'auraient servi à rien , l'ennemi réagissant sitôt les coups d'obus s'éloignant ) ; ces tirs servent à neutraliser l'adversaire, le faire s'abriter, se cacher ; la progression est de 100 mètres toutes les quatre minutes; -  Instruction du 31 Octobre 1917 , dite " la Malmaison" (Fort de ) : " Attaque en ligne à la vitesse de 3 - 4 minutes pour  100 mètres , derriére le barrage roulant d'artillerie " ) -C'est pour cette raison que , dans les films ou photos sur le Chemin des Dames, les "poilus" ont dans le dos , sous le brelage, un carré de tissu blanc , afin d'être repérés par les observateurs d'artillerie  amis  ; çà marche s'il n'y a pas trop de fumée , de poussière , de brouillard ; Mais si des mitrailleurs allemands , une fois la vague passée , sortent leurs mitrailleuses,  cachés-protégés dans des abris ou creutes, ou grottes, et tirent dans les dos blancs, celà devient la catastrophe , comme au Chemin des Dames , Avril 1917 (offensive mal préparée, et vue tout de suite   -et sue avant - par aviation allemande, - et par un document pris sur le corps d'un sergent-chef de Zouaves , quelques jours avant - Castex  Henri - donc échec avant le départ par défaut de la surprise ). Sur le papier , tout planifié, çà marche extra ; sur le terrain, à vue, sans radio , sans communications pratiques : liaisons par coureurs, par pigeons, par panneaux, par fusées, vertes, rouges, blanches..., sur le terrain , celà devient aléatoire !; une pensée pour un pauvre soldat français, parti à l'assaut avec le barda, dont le plat de campement ( " plat à quatre", plat à tambouille pour le groupe , comme chez les boys-scout!  mais réglement-réglement ! dans le groupe de combat , 10 -11 hommes  il y en a un qui a le "bouthéon" , et 2 ou 3 autres le plat de campement , "cuvette "à deux poignées ;, et en 1914, un  homme avait sa gamelle propre , comportant le moulin à café du groupe de combat inclus dedans !  le Kepper ?) ;  plat troué, trouvé  dans les parages de Vergny , entre deux pill-box dits ringstand, avec M.G, prés d'un emplacement de minen, dispositif trés bien fortifié, pour pas cher, et extra, ruisseau sec-thalweg barré de blocs de caillasses : le plat de campement, arrimé au sac à dos , avait pris la décharge de schrapnells , obus éclaté à quelque 20 mètres en arriére," accident",  plat tout constellé de trous de billes-balles ! pauvre petit soldat qui n'a même pas eu le temps de comprendre ce qu 'il se passait , en montant à l'assaut de cette petite colline de Vergny, prés de Soissons.. et frappé dans le dos par une décharge de balles de sa propre artillerie, parceque trop avancé ou artillerie mal réglée....( ferme belle, refaite, pas trés loin; plat laissé sur place: il appartient à l'Histoire, et au soldat tué)....    Obus à balles de 75mm (

.....Il s'agit peut-être , et pourquoi pas - trouvé à " la page d'Augustin" : Maréchal des Logis HOURQUET Augustin , né le 27 Mai 1898 à Hagetmau- Landes , tué à Vregny le 28 Mai 1918 . 20 ANS et UN JOUR!.....Si çà n'est pas lui..., c'est un autre .

  On ne se rend pas compte, et , hélas, de moins en moins, de la furie de ces combats  ; on ne se remémore que des vieux bédonnants , avec une grande moustache grise, avec un béret sur la tête ;  ils avaient été des petits soldats de 19-20 ans, maigres,flottant dans des capotes trop grandes , pas trés bien entrainés , certains , fauchés tout de suite , mais d'autres, portant  vite le poignard court au côté , et devenus tout de suite de véritables "commandos" par obligation...Ils n'étaient pas des " calmes" ,  et quand ils sont redevenus civils ; s'étaient des "lions" , mal dans leur peau de civils.. ( Cf le ministre du Logement Loucheur , et ses réformes d'accession à la propriété , surtout dans la Petite Couronne de Paris , pour " calmer tout ce monde " , en les fixant , c'est à dire en leur faisant acquérir à crédit - peu usité en France à l ' époque, une petite maison de banlieue - le pavillon Loucheur-, et ainsi fixer leur "férocité et leur mal- être"). (" Qui est  déjà revenu de l'Enfer? ?").

- Dans "Les comités secrets - l'affaire du Chemin des Dames" d'Henri CASTEX , 1977, page 120 : " A Vaux - Douaumont, les vagues d'assaut d'infanterie étaient protégées en quelque sorte "mathématiquement" par une sorte de voûte de feu les précédant de 70 à 80 mètres . La chose avait été admirable , mathématique , à Vaux - Douaumont , parceque  c' était un petit front o'u le feu  avait pu être réglé avec une précision admirable..(..Mais cet effet de précision avait été un cas exeptionnel et l'on ne pouvait pas l'espérer sur un front aussi vaste - que le Chemin des Dames) " ( nota : livre  précis ,réaliste " à lire avec un mouchoir sur les genoux!").

  Nota :  tiré du "Cours d' Artillerie " E.S.M  1939- 1940 / AIX en Provence ( Ecole "repliée" en Zone Libre) : page 51 : " réglage de la hauteur d'éclatement..de l'obus à balles ......;

- comparaison de la zone battue efficacement par :

           - un obus explosif de 75 tiré fusant : zone battue : 100 M 2  

 

 

          - obus à balles de 75 tiré fusant : zone battue  : 3000 M 2 ".      -  Ces tirs étaient  réglés : - à la distance - par télémétre  , tables de tirs , calculs, débouchoirs à temps ; mais si les observations- calculs- fusées , ou bien  UN élément n'est pas bon , ou incorrect : Malheur aux Français ! Etant donné que les obus pètent au dessus de leurs têtes, 30 - 50 mètres au-dessus , s'il y a  un décalage de distances ou de temps - UN : les pauvres soldats prennent toute la gerbe de balles dans le dos ( Ch des Dames - cité ds Castex)  - DEUX : l'ennemi est mal "arrosé"  par les tirs de 75 " à balles" ,donc ,n'est pas détruit ou neutralisé,prend le temps de sortir de l' abri, d' installer la M.G, et  les rafales des mitrailleuses allemandes les hachent à 50- 100 mètres devant , puisque les Allemands ont eu le temps ( et le coeur!) de sortir  ; et comme les Français n'ont que des " pétoires" Berthier,-  et la bayonnette , avec des grenades V.B - ou  quand  bien même ils seraient  équipés des derniéres armes actuelles , les pauvres hommes sont déchiquetés . Seuls , les petits chars F.T peuvent faire bascule devant de pareilles défenses ( et détermination- rage à se battre ).

A propos de F.T , dans "Forum 14-18", plume de " Tanker" (quel artiste en recherches, heureusement que certains " remuent" l'Histoire pour ne pas qu'elle meure!) :( je cite) :" Octobre 1918, " grand ménage" effectué sur le terrain d ' attaque à Saint Quentin le Petit : action de 32  chars F.T.. et.à Récouvrance : 45 F.T ! ( quel boulot!).(daté du 3 déc 2012)

 

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 Ces combats se sont déroulés dans le cadre de "la bataille de la Serre" , petit cours d'eau au nord de la riviére Aisne , voir Rozoy sur Serre ; certains villages ou villes ont été peu affectés par les combats, à voir les maisons anciennes qui subsistent ; quelques maisons "neuves de Reconstruction" se rencontrent; par contre , certains villages, tel Bannogne,  sont neufs-neufs, car rasés complétement; dans le cas de Bannogne, le village est sur une colline , peu haute, mais néammoins assez haute pour surplomber les plaines, donc servir d'observatoires ou de points d'appui ; donc : village rasé, puis  refait à neuf.

 On pourrait apliquer aux Ardennes, ravagées, occupées, martyrisées, esclavagisées, torturées durant la 1ére guerre mondiale , en guise de petite conclusion, la trés célèbre et émouvante phrase du discours du Général de Gaulle, à l'Hotel de Ville de Paris, ce 25 Aout 1944 ,. En effet,le Général de Gaulle savait que les Américains projeteaint d'appliquer à la France "un gouvernement extérieur" à savoir l'AMGOT, "gouvernement des territoires libérés"!!??! , et il a fait un discours pour court-circuiter la volonté des Alliés -: "Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies . Paris , Paris humilié ,Paris outragé , Paris brisé ,Paris martyrisé , mais Paris libéré ...." ( et devant les nuées de foules hurlant leur joie , l'AMGOT est reparti dans sa sacoche...)

Cette phrase , pleine d'éloquence, d'emphase, et de puissance, et d'émotion , aurait pu être adressée aux Ardennes , au sortir de la Grande Guerre , et aux Ardennais.....( et aux gens de Guise, du Nord, etc)

 Pour terminer , il peut être cité un passage d'un écrit inédit émanant "de la femme du pasteur de Givonne ( Sedan ) ", Alice COSSON : " J'étais là , telle chose advint", transmis par une descendante, Marceline COSSON  , Nimes , 1975 :" en bien amical et fidéle souvenir -document donné à Ida SCHLOSSER-BIELLI  " : - "25 Aout: ...Affreuse journée de bombardement de 9 heures à 8 heures du soir"....Les Uhlands ont été atteints l'un aprés l'autre par des tireurs invisibles . Avant , ils avaient tiré sur plusieurs Sedanais en train de s'enfuir. Les traces de sang d'une pauvre femme sont restées longtemps incrustées sur le trottoir , devant le presbytère".....1 er 7bre ( Septembre ! reliquat de l'ancien calendrier, quand l'année commençait à Paques, et que donc Septembre était le 7 eme mois!)  " Nous apprenons que si la ville ( de Sedan)  ne peut pas verser 300.000F aux occupants , on y mettra le feu !" ... Cà commence,; çà vient de commencer ! et çà durera jusqu'au 11 Novembre 1918 ;!   Lire aussi  : " Quand Guillaume II régnait de la Somme aux Vosges " de Marc BLANCPAIN ; c'est triste.  ( au sujet des 300.000 fcs à verser par la ville de Sedan aux Allemands ...à titre de référence  : 7000Fcs-or - de 1880- 1910 = 100.000 Euros...).( et c'est avec ces francs pillés- rapinés- rançonnés que les Allemands achetaient  des produits aux Hollandais et aux autres ). Amen .

The last  german barbed wire-devil ropes on the Linie ATH, south BARRICOURT HILL, without barbes,because no money!:located in the woods, in an hole-impact of a 155mm shell, during Offensive Meuse Argonne by A.E.F,U.S Forces, 26 september to 11 november 1918, from Varennes, to Wadelincourt.

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