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Présentation Hindenburg Linie.
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La Ligne Hindenburg dans les Ardennes , en Meuse,et ce qu'il en reste.
LIGNE HINDENBURG DANS LES ARDENNES et la MEUSE.
DIE KRIEGSWENDE .
" Allez donc repérer Cà , dans les bois, la fumée, les explosions !..." : Poste cuirassé soit pour observation soit pour tirs à la mitrailleuse Bergmann LMG 1915,ou F.M Madsen ."Dans les bois....du Roi!....".( même si la LMG ou le Madsen chauffent vite; postes de tirs trés dangereux et hostiles)
" Ce qui est pris est pris " Général Ludendorf, 1916.
......Excuses adressées à ceux qui m'ont envoyé un courrier...mais je découvre...ce jour 5 Septembre 2024!...qu'il y a une boite de messageries!!! On en apprend tout le temps! C'est en regardant-dans un coin- combien de pages, et de visiteurs, étaient affichés! Excuses. S C.M;
"Comment j'ai fait pour trouver de pareils blocs?...trés simple! cela m'agréérait de comprendre un peu plus que ce que peut dispenser des livres. Et la curiosité! la curiosité; qu'est ce qu'il y a au-delà de la crête, de l'horizon? Et comme l'horizon bouge tout le temps, je marche...".
La Ligne Hindenburg ( nom allemand: Siegfried) est le système fortifié et cuirassé installé par les Allemands en 1916-1917 , face aux Alliés, France- Grande Bretagne et Belgique, et courant de la Suisse- Borne Zéro- jusqu ' à la mer du Nord et sur le rivage de Belgique.en englobant Ostende ,base sous-marine allemande; cette base est indispensable pour "la lutte à outrance!", pour la flotte sous-marine impériale, afin de détruire la navigation maritime alliée, tant vers l' Angleterre que vers la France, aller et retour, sur toutes les mers, afin de détruire autant leur commerce que leurs approvisionnements en provenance des Etats Unis.( les USA approvisionnant les Alliés en cartouches- Lebel Remington- Remington modéle 1915 Rolling Blok, ébauches de corps d'obus, douilles, blé, viandes...les paysans sont tous au front !...essences, charbon etc, le tout pour 2 milliards de dollars-or fin 1916!...Voir paquebot Lusitania-1915, amenant des voyageurs U.S en Grande Bretagne, et qui, frappé par une torpille, explose et coule,, au lieu de couler, etc...).
Cette ligne de fortifications est dressée autant contre les forces terrestres alliées, que contre leurs marines de guerre.
( La flotte marchande des USA s'ajoute à la liste des navires à couler à partir de Janvier 1917; ce qui provoque, entre les problémes liés à la révolution au Maxique, plus le Télégramme Zimmermann, plus des armes et munitions , et 800.000 Reichmarks données par le Kayser à...Pancho Vila , plus la dette de 2 millions de $ faite par les Anglais et les Français - en munitions, ébauches, viandes, blé,surtout...plus-plus,plus..:.,l'entrée en guerre des USA..
( - la" Borne Zéro" est installée sur la frontière suisse, à la jonction Armée Impériale et Armée Française, certainement installée par les Suisses; autour, côté Suisse, était installé un corps d' armée suisse, avec artillerie, fortifié, afin de dissuader un quelconque bélligérant de passer la frontière.et de violer la neutralité suisse..)
- Le nom " Ligne Hindenburg" a été donné par les Britanniques à cette ligne de fortifications, le nom allemand étant Siegfried, Victoire. Dans l'entre-deux-guerres, une autre ligne portera le même nom Siegfried, c'est la ligne de fortifications qui barre les accés de la frontière allemande Ouest, afin de maintenir les éventuels alliés Français et Anglais; elle jouera parfaitement son rôle contre l'offensive timide des Français en Sarre lors de la Drôle de guerre( "sitzenkrieg, guerre assise, dénommée par les Allemands); cette ligne est une des premières oeuvres de Fritz TODT, avec les autoroutes ( TODT, assassinné par Hitler début Février 1942, aprés Pearl Harbor, Todt entrevoyant le devenir futur de l'Allemagne, c.à.d la catastrophe dans les prochaines années, en ayant comme ennemi principal les Etats Unis d'Amérique et leur formidable économie ).
Ainsi, les Allemands profitent du terrain qu'ils occupent à l'Est de Soissons, pointe se dirigeant vers Paris, de la vallée de l'Aisne et des carrières, creutes de la rive droite pour se retrancher, et ainsi économiser du personnel..
Dans les Ardennes , la ligne court tout le long de la rivière Aisne , tronçons venant par Dun sur Meuse, Fléville, Cunel, puis Grandpré, Vouziers, Rethel, Chateau-Porcien, puis vers le Camp de Sissonne et Laon, Sud ( 1ére ligne) et Nord ( 2eme ligne). Dans la Meuse,elle" saute" de la vallée de l'Aisne vers celle de la Meuse en empruntant les collines et bois de Fléville-Sommerance-bois de Montcy , bois d'Arietal-Romagne-Cunel,Grande Montagne, Damvillers..
Particulièrement en Meuse et Ardennes, elle est trés renforcée, et elle possède pratiquement une dizaine de lignes sur 12-15 km d'épaisseur, afin de protéger la rocade ferrée Metz- Longuyon-Montmédy-Sedan-Hirson indispensable aux approvisionnements allemands sur toute l'étendue du front, à l'exeption de la Somme et des Flandres, reliés par fer par Bruxelles à l'Allemagne.(Metz Haupt Bahnhof, Terminal ferré de la voie principale allemande, dite la Kanonenbahn, qui de Berlin à Metz draine tout le circuit d'approvisionnement des armées allemandes, et qui a été l'axe principal de transports des troupes dans le cadre du Plan Schlieffen, début Aout 1914)
- Attention ;manuscrit;I.N.P.I !;merci -
Ce site présente la Ligne Hindenburg , située dans le Sud du département des Ardennes, et la Meuse, tout le long du cours de l' Aisne , sur sa rive droite , et de ce qu’il peut subsister de visible et d’accessible de cette fortification . Cette ligne de défense allemande, qui date de fin 16 et 1917-, théoriquement inviolable, avait pour but de barrer aux Alliés la route des territoires envahis , pris , et de l' Allemagne, et de servir de refuge fortifié à ses troupes ( doctrine de Vauban),et pour servir de monnaie d'échange; car " ce qui est pris est pris", LUDENDORF....
Poste " particulier" d' observation, pour le compte de l ' unité mitrailleuse cachée et protégée dans le même bloc; les trois mitrailleurs sortent et s' installent au parapet et font feu à l'approche des vagues d'assaut ennemies qui montent juste derrière le barrage roulant de feux d' artillerie.(distance de " sécurité":cent mètres)( armement: M.G 1908-1915,dit 08-15)
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- Le site se compose : - d’un préambule de situation dans l'espace ( terrain) et le temps, et l' histoire
- de cartes de situation en France- nord-est et Ardennes
- de photos des blocs ou positions qui subsistent ;
- des combats qui ont pu se dérouler sur ces sites ;
- du devenir de ces sites, et de leur avenir historique.
- En effet, certains restes se trouvent chez autrui, ou dans des cultures, ou détruits, ou ensevelis,comblès, ou vraiment perdus dans la nature, absorbés dans des ronces ou des taillis. Il ne s'agit que du "survol" de certains blocs , ou groupe de blocs seulement; ça n'est pas un inventaire de tous les blocs!!!).
Un préambule situe cette ligne dans la stratégie générale allemande ; les pages successives montrent des anciennes fortifications, avec d’autres souvenirs de la Grande Guerre.
Le département des Ardennes , et celui de la Meuse, de par leurs morphologies et la géographie, la faible population rurale, en particulier dans le sud , et la situation dans la Grande Guerre , avec des terrains compartimentés et les bois , conservent encore quelques sites et traces de fortifications , au même titre que l'Argonne et la foret de Saint-Gobain .
- Positionnement de la ligne générale des fortifications : entre Lissey-Peuvillers et Dun, entre Dun sur Meuse et Corbeny-Amifontaine (Aisne) en passant par : Ardennes : Exermont, Fléville , Grandpré, Olizy-Primat , Falaise , Vouziers, Vandy , Semuy, Attigny , Amagne, Coucy-Doux , Rethel , Barby-Ecly , Chateau Porcien , Saint-Germainamont, Herpy , Gomont, Asfeld, Neufchatel-Evergnicourt et Sud Camp de Sissonne- Berry au Bac-Monument des Chars.. En Meuse: Damvillers, Grande Montagne, Etraye , Fontaine Saint Clair, Dannevoux,Nantillois, Cunel, Bois de Montcy, sur une dizaine de Km d'épaisseur..
ATH: Buzancy Bayonville Andevanne Barricourt Remonville vers Lissey , et FREYA... ISENTA à Dun sur Meuse, Villers devant Dun, Remonville...
BRUNEHILDE Granpré Champigneulle Dun, Sommerance Saint Juvin Mourron Lançon Primat Olisy Falaise Exermont Fléville Cornay Chatel Chéhéry vers Romagne...
KRIEMHILDE 2eme position: Autry Apremont Binarville(51!)
GIESELER HAGEN 1ere : Varennes Charlevaux...( lignes continues ou discontinues, suivant nécéssité du terrains, ou.. manque d 'argent pour les monter; par endroits, encore, Janvier 2018 ! on trouve quelques piquets de bois garnis de fils de fer gros, sans picot !;installés à la va-vite; " c'est au fin fond des bois! de certains bois! et il faut y aller!" faut passer des ronces,et des sangliers surpris,et de la boue pour les apercevoir!.."
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RAPPEL de SITUATION.
- La « Grande Guerre » commence le 3 Aout 1914. " Un été et un temps insolents ".
- -Elle s’achève à Vrigne-Meuse, rive droite de la Meuse, à 5 km au Nord- Ouest de Sedan ( "1870!","pour effacer la tache , l ' affront" ), le 11 novembre 1918 « à 11 heures », par la sonnerie « au drapeau » puis « cessez le feu » du clairon Octave DELALUCQUE ( et non pas , par le clairon Sellier, qui n’a sonné qu’un cessez le feu ponctuel et localisé sur la route vers la Capelle en Thiérache ! à Haudroy pour laisser passer les ministres plénipotentières allemands! ). Là ,se trouve en pointe le 176 eme R.I, commandé par le Chef de Bataillon Charles de Menditte, Béarnais, Saint Cyrien, Division du Général Boichut... Et la guerre s'arrête à Wadelincourt, Létanne,pour les Doughboys de la First Army, qui ne doivent pas passer la Meuse devant Sedan.,car " seuls les Français doivent venger Sedan.-1870".( dans la réalité, les Doughboys arrivent dans la nuit du 7 au 8 Novembre à Torcy, et s'arrêtent devant " la Prairie",Sedan; puis ils reculent un peu, se joint à eux " une patrouile française !)- ... De fait, la Grande Guerre " s'achevera réllement" le 14 Juin 1940 aprés que les Allemands aient défilé à Verdun et Paris, et coulé - vengeance - un cuirassé britannique à Scapa Flow , le Oak Royal, en "souvenir" du sabordage de la marine impériale ,internée au même endroit aprés 1918 .( et aprés , ON, partira ,ILS partiront dans la folie et la démesure ....)(ou bien , elle s'achèvera quand le Fuhrer esquissera un pas de danse devant le wagon-pullmann dans la forêt de Rethondes-vengeance-vengeance, en attendant la délégation française conduite par le Général Huntzinger (artisan ou victime du "complot?"....)).
. - La " Dernière ligne " de fortifications de campagne allemande " en tranchée crenelée est située: entre le Signal , la Vrigne, un poste sur la voie ferrée au dessus de la Vrigne, le chateau du Faucon , et le petit bois face à l'allée cavalère du chateau ,positions tenues par la Garde impériale., sur les communes de Donchery et Vrigne-Meuse - Le dernier tué, « à 10 hes 50 ! , est Augustin Trébuchon, agent de liaison ! ( « rassemblement après 11hes prés de la route, et café ! ») . Delalucque et Trébuchon faisaient partie du 415 eme R.I, commandé par le commandant Charles de Menditte……. ( le pire : « l' avant dernier tué a été un caporal canadien, sur la Somme, tué à 10hes58 , Georges Lawrence Price» ! wikipédia et le dernier , à "10,59 hes , Henri Martin , USA , baïonnette au canon , dans la Meuse ,atteint par cinq balles de mitrailleuse , dans le tête ") ( les Allemands ne se rendaient pas tous!)
- La derniére position d'artillerie allemande, Est-Meuse, était un groupe de 105mm (12 fosses plus une/ chef de groupe), implantée entre Vrigne-Meuse et Vrigne- aux Bois- Vivier au Court , Ardennes, sur une contre-pente - bien entendu-( la "nappe" d'impacts de coups de 155mm de contre-batterie , tirs français- anti artillerie- s'étend sur 300 à 400 mètres " en avant - tirs trop courts, repérage au son, et aux lueurs, et" à la carte", en recherchant les angles-morts de contre-pentes).(mais là,trés malins, les Allemands ont pris une deuxième contre pente, haute de cinq mètres donc invisible sur les cartes de l'époque,car non mentionnée- dans la contre-pente; ce qui fait que les coups sont tombés 200 mètres avant!)
La zone des impacts de 155mm,encore visible en Février 2021 " au gel!" se nomme "le Trou d'Obus"; une centaine d'impacts, à l'ouest de la D 105 à côté des fréres Forget-usine de méthanisation.
Entre temps, 3 aout 1914, et la fin de la guerre, ce 11 Novembre 1918, au milieu des combats multiples et épouvantables, il y a eu 1914 et ses 300.000 tués français - car "le feu tue !"... et l ' artillerie - lourde- allemande qui prend les Français à la gorge , car tirant plus loin , un à trois Km de plus, trés renseignée par téléphones filaires " au plus prés" de la ligne de front., et cassant beaucoup de 75 mm et surtout, " le mouchard" qui vole au dessus des Français- Et l ' armée française , mal préparée , mal renseignée, mal "logistiquée", ou "légère",se fait " culbuter" : page _" historique du 72 eme R.I ,dans " Ecrits de guerre" 1914-1918 , de Marc Bloch : "Dés le matin - 20 au 25 Aout 1914- , ils attaquent EN MASSES PROFONDES; ils enlévent ...la Tuilerie ...." Ils pratiquent" der MasseKrieg" = la guerre de masse. ",écrasent et renversent tout, en " irrésistible progression", chère au Kronprinz.(voir "carnets de guerre du Capitaine J.L LAVIGNE, 21eme R.A, combat de PIN IZEL 21 AOUT: "le 138 e RI, drapeau et musique en tête fonce dans la plaine vers les mitrailleuses allemandes;le résultat ne s'est pas fait attendre; les 3/4 du régiment sont au sol...").
. ( Mais les Allemands, trés pragmatiques, commettent une énorme erreur : - " cachés dans les bois en Belgique, pour faire une surprise aux Français", ils se dévoilent trop tôt, dans dix batailles belges, et donc sont vus , et perdent du temps! dés le 22 Aout 14..et en attaquant et assiègeant Liège.....)
Puis , il y a 1915 et les attaques vaines en Artois, Champagne (Note A , au bas) et 1916, les gaz ; et surtout ce 21 février 1916 , quand les Allemands ont essayé « de saigner à blanc l’armée française, à Verdun » , connaissant parfaitement son système, ses tactiques, son esprit ( et là , on voit le début de l ' épuisement des Allemands)… Pour 1914 et la tactique des Français:- Voir un certain magazine ," l’Illustration", de septembre 1892, dans lequel avec beaucoup de forfanterie, et énormément d’inconscience- mot poli !-, l’Armée Française montre sa tactique : « attaque d’un point d’appui », colonel à cheval, drapeau et sa garde derrière, tambour-major « secouant » sa canne de « suisse », musique, capitaines et adjudants sabre au clair, et les pious-pious baïonnette au canon, le point d’appui ennemi étant à 300-400 mètres environ ; ce genre d'attaque convenait avec des « Pavillons Noirs » ou des Toucouleurs, ou d’autres, en face, avec des fusils à un coup, sans trop de discipline ; mais çà n’allait plus avec des Germains disciplinés, avec des Gewehr à cinq coups en chargeurs à lames Lee, tirant rapidement , et surtout équipés de deux mitrailleuses par bataillons (comme les Français qui avaient eux aussi , deux mitrailleuses St Etienne mais en arrière du bataillon, la bayonnette primant !; "Et puis ,çà coûte cher , les cartouches ! et les mitrailleuses les dévorent ! c'qui compte, c'est l'tireur qui vise le blanc des yeux!".) Et pourtant , la guerre russo-japonaise , 1904-1905 , avait démontré l ' efficacité de la mitrailleuse .
- Il y a en direction de la France , sur un" front", une façade , une zone de regroupement de 500 km, 1.250.000 Allemands- , ce qui fait une moyenne de 2700 hommes au kilomètre linéaire ( " " ) ; Et les Allemands "vont attaquer par compagnies , les hommes au coude-à-coude , sur cinq rangs de profondeur " et à cinq contre un sur des " scherwpunkt", en coin, grâce à leurs renseignements et à leurs méthodes, et avec de l' artillerie lourde - toute prôche- et aux observations aériennes - déjà- et téléphones" directs" ( sans passer par un P.C,lent , encombré...) dont les lourds obus passent par dessus et vont écraser les Français, les Belges et les Anglais.( et grace aussi, à un système sanitaire qui les épaule physiquement et moralement !...). Mais , l 'armée impériale - en apparence, forte- n 'est pas tout à fait prête :" Pour révéler les ambitions mondiales des Allemands, selon Fritz Fischer en 1960 ...quant à l ' origine du conflit , 'il- F Fischer", exhume un document , dont les comptes-rendus d' une réunion de décembre 1912," où le chef de la Marine Impériale demande d' attendre en core UN AN et demi avant LE GRAND COMBAT " page 92 , dans " les 100 mots de la Grande Guerre" d' André Loez;"
- Et pourtant , et pourtant :" la mitrailleuse ,les nouvelles machines de guerre , çà n ' est pas nouveau ". A l ' Exposition Universelle de 1900, au pied de la Tour Eiffel , ( trés connue à Paris , et même dans le Monde entier !), et pas trés loin de la Rue Saint-Dominique , Ministère de " la Guerre" - à l ' époque (maintenant , c ' est " de l' Armée"-) , s ' exposaient diverses armes , dont des mitrailleuses ; voir à ce sujet un site trés fouillé : "cnum.cnam.fr" qui relate une grande liste de matériels militaires exposés en 1900 ,à la dite Expo, et en particulier sur les mitrailleuses , rubriques 248,251,256,257 259...Il y a même , rubrique 490 : " voiture à grande vitesse pour état-major",; et nous sommes en 1900 ! ( et accessoirement : fonderies Boutmy et Cie, Margut, Carignan:1100 ouvriers !....) . En 1905 , guerre russo-japonaise , la mitrailleuse a montré ses capacités... Donc , les mitrailleuses en Aout 14 : " c'est pas nouveau !". ( Et hélas , " l ' arme secrête" , à savoir le canon de 75 mm 1897, a été dévoilé en Juin 1900, - par forfanterie- ( pour être poli) lors de l ' attaque de Pékin - révolte des Boxers.( trois batteries de 75 mm, avec 18.000 fantassins , dont des " Marsouins" =" je fonce" , qui ont ouvert les lignes des Boxers )...Donc , les Allemands s ' alignent sur les Français ...en construisant de l ' artillerie lourde pour lutter contre les batteries de 75mm , ravageuses !..l ' artillerie lourde " tapant" un peu plus loin que la portée du 75mm. soit une dizaine de km , avec du " lourd".)..
- Effectifs des mitrailleuses en France juste avant la guerre : corps de troupe d' active : 2000 pièces, troupes de réserve : trés peu , affectées aux forteresse : 3000 pièces / R.H.A.Allemagne : autant ; mais pas placées pareil - en avant- et , surtout, la pensée est totalement différente.( et il y a des généraux un peu pantouflards) ...
Et quelle impréparation, ou trop de confiance ! : - "6 Aout ;...un bataillon suivant la route de Mangiennes en formation serrée , sans flancs gardes , est presque anéanti. ...Et nous passons devant 600 des nôtres, allongés, tués..." dans" Carnet d'un officier meusien" , site " brigitte.personn.pages perso".... " Le CAC, corps d' armée colonial , s'aventure avec peu de protection, ce 22 Aout, à Rossignol , les Bulles , St Vincent , regardé-épié sans cesse par un mouchard-avion - déjà!- : - 3500 tués en une matinée..( et 31 canons de 75mm,"tués").....hélas , " trop bravaches et trop disciplinés " - Voir : bataille de LUCHY, Anloy, 22 Aout 1914 , 34e DI et 33 e D.I , du Tarn , massacrées prés de Maissin.....: " Bois de Luchy ( et Ochamps) :ils furent surpris en colonnes par quatre ; on leur tirait de tous les côtés " ( 11 eme et 20 eme R.I du Tarn , Montauban, 66 eme Brigade , trops confiants , et peu " militaires", trop surs d' eux, encore dans l ' esprit de 1870 et du fusil à UN coup) :) ; " le 5 aout , le 11 eme R.I comptait 3224 hommes ; au matin du 23 : 524 !" , dans site " histoire-généalogie.com" : " Mémoires de guerre du lieutenant Charles Rungs", Officier de Réserve ( "oui , en insistant ; parceque parmi les autres , " c' est pas trop bon , à cause du dogme !") ( essayé et prouvé à l ' usage !).( maitre-mot d' officiers ,en Argonne, 1915, à la Gruerie : " impréparation , amateurisme des états-majors.....En face , ils ont de tout : échelles , planches, pétards, grenades, fils de fer barbelés....Nous : rien; quelques pelles et pioches..." : Marc BLOCH, bois de la Gruerie ) Exemple de" misères" :, dans " institut-stratégie.fr" : " Juin 1915 , production allemande de coups d' artillerie : 250.000coups/jour ; France : 80.000 à 90.000coups /jour ( et obus trimballés de Brest , à Toulon , chargés à Tarbes, puis empaquetés à Brest , Grande Bretagne : 10.000 coups/jour.
Car, eux, les Allemands, mettaient les mitrailleuses en avant, - une pour 500 hommes - en ligne avec les fusils Mauser tirant vite ! Donc, le colonel, le cheval, le tambour-major, et sa canne de Suisse , les clairons, l’adjudant et son sabre, les pauvres petits pantalons rouges, tous ces gens braves, déterminés, disciplinés, patriotes, mal utilisés, partaient tous en direction : du « tapis », et de leur nom sur un monument aux morts ( par mauvaise utilisation du personnel ! faut le dire)… ( site " les mitrailleuses allemandes de la 1er G.M": "ce samedi 22 aout 1914, 22.000 tués en Lorraine, Belgique, Maissin ..... face aux DEUX M.G, placées devant, par bataillon allemand et à l'artillerie lourde allemande , employées trés prôches de la ligne de feu; il y aura quand même "une interpellation à la Chambre !", quand même ( combats Lorraine , Morhange , 16 eme Corps d'Armée , " du Midi", tué au combat , et que l Messimy , ministre de la guerre, a "re- tué" en les vilipendant , devant les journalistes du Matin et du Temps , "qui n'avaient rien d'autre à faire que rédiger et cracher sur des glorieux tués " etc...). Pour se montrer , pour pavaner , cette personne avait clamé aux journalistes:" qu'il y avait eu des défections dans les rangs de ce 16 eme corps d'armée, tous originaires du Midi :Toulon, Marseille et Montpellier !" : En fait , ces pauvres gens étaient rentrés dans une nasse, une immense embuscade , dans laquelle ont oeuvré les mitrailleuses et l'artillerie lourde allemande! : peu en sont sortis indemnes. ( voir , quant au 22 Aout 1914, un nouveau livre de J.C DELHEZ :" le jour de deuil de l'Armée Française"; pas gentil pour le commandement français , à juste titre).( " 16eme Corps , 96eme R.I de Béziers, 31eme D.I , armée de Castelnau :dans la "nasse" - embuscade de Morhange , ce 19 Aout 1914 !!! Bataille de Bonviler - et Flirey- , : ce 22 Aout 1914 , le 96eme laisse 2800 hommes sur le carreau" dans Forum 14-18 , Phippe Théron et Trésignies ...merci monsieur le général de Messimy, ministre de la Guerre! . -......... Charleroi 22, 23 Aout 1914, Armée Lanrezac 5 eme Armée : 7000 tués vers Tancienne et ailleurs....; entre les 21 et 23 Aout , Nord-Est :; ; 40.000 tués , "avec des méthodes du XIX eme siècle!" ( Adolphe Messimy ,,ancien saint-cyrien, Chef de bataillon démissionnaire aprés l'affaire Dreyfus, parlementaire, rapporteur, et ministre.de la Guerre....) - Il est vrai qu' avant, à Wagram, Eylau ,ou Froeschwiller , on savait qu'une bataille pouvait se gagner avec "beaucoup de pertes"; mais à l'époque , Hyram Maxin n' était pas né et n'avait pas fait la mitrailleuse. Toujours , dans site " chtimiste.com/ batailles14 18" , qui cite , au sujet des combats de Sarrebourg , 18,19, 20 Aout:" les gens, locaux-civils nous disaient:" la retraite des Allemands n ' est qu' une feinte" , et " chaque cave recelait un téléphone" ( et un espion)..... ( Voir : " les pantalons rouges" de Pierre Miquel , combats-offensives dans les Vosges et la Lorraine-Est; grande tristesse.! légèreté ..)
« On y est parti un peu « léger « et trés léger" , grâce à des inconscients, Cel Grandmaison et ....d'autres. Et aussi , et beaucoup , par - et à cause - des journalistes bavards, inconscients, voulant la " pige", et raconteurs de " n'importe quoi" sur des sujets qu'ils ignoraient ,aprés avoir sirôté et discuté à une terrasse de café , dans la quiétude des rues de Paris .Allusion non déguisée à un article du "Temps" ,d' Octobre 1910 , quant à l'utilisation , ou non , des cuisines roulantes dans l'Armée Française, aprés les manoeuvres de Picardie, de Septembre 1910 : un journaliste,- qui ne s'était jamais sali un pied dans de la boue ( " Ouh là la, qu'est ce que c'est que ce binz ! çà colle, ce truc marron ! C'est sale ! ")- avait écrit "que les roulantes n'étaient pas nécessaires dans l'Armée Française": donc , deux heures de perdues pour les soldats, en repos, ou autres choses , pour faire la tambouille au lieu de dormir , ou d'avancer; alors que en face , ILS mangeaient au "Goulash-Kanone".- pas forcément trés bon , mais rapide , chaud et consistant ......Cf Ludwig RENN capitaine et écrivain Saxon,qui écrit dans KRIEG, 1928 : page 11:" on descend la soupe; les lampes électriques jettent des lueurs vives" :( nous sommes en 1914, et les lampes de poche existent - déjà- chez les Allemands !..mais pas chez les Français.)." la cuisine roulante nous rejoint , chargée de pains", et celà est écrit tout au long du livre ...! Comment ont-ils fait pour perdre en 1918 ? Pourquoi ne voulait-t'on pas qu'ils gagnent en 1940, avec leur logistique?,,aparté perso , sujet à caution.( avec en plus cité dans ce livre :"page 98 - La plupart des obus s'enfoncent dans la terre sans éclater. - Ludwig RENN parlent des obus français- Il n'explose guère qu' un obus sur trois ou quatre" )... Quoique ....
.... quoique ! : cité dans " la bataille de Mons", de John Turraine , page 112 : " en face, çà ne valait quelquefois pas mieux" :-" Pauvres fantassins" , les plaignit un Gordon Higlander." Ils arrivaient ( les Allemands ) par compagnies de 150 hommes, sur cinq rangs de profondeur, au coude à coude , en hurlant " Vorwaerst" , et notre fusil ( l ' Enfield 303 ) avait une trajectoire tendue jusqu'à 600 mètres. Imaginez le résultat ! La 1 ere Cie fut balayée ..à 700 mètres. Dans leur formation stupide , chaque balle faisait deux victimes."....( aparté ). Pour EUX aussi , la révélation " le feu tue" fut trés dure et trés pénible .
Mais si , en face , les systèmes de gestion de la guerre, de la tactique et de l ' usage combiné des armes étaient meilleurs , çà n ' était pas le cas pour la stratégie, car ils se sont fait rouler eux-mêmes en présentant le flanc de leur I ere armée aux troupes de Gallieni.( aprés avoir été considérablement freinés par les Belges , instigateurs premiers ( et inconscients) de la victoire de la Marne, et par Lanrezac à la bataille de Guise , qui a cassé la mécanique de l ' invasion..
- Il est vrai qu’à certains niveaux hauts, on en était encore à « la balle est folle, seule la baïonnette est sage ! » ; mais cela était au temps de Souvarov…et de Murat, avec le fusil Charleville modèle 1777, ou son frère russe ou prussien ; entre temps, étaient nés : - le téléphone, le vélo, la Tour Effeil, la locomotive, le radium, le canon de 75, l’auto à pétrole , "la machine à écrire Royal ,( 8 kg , 80 caractères/minute, à 375 francs) , les trains qui roulent à 100 km/h , les réseaux internationaux de téléphonie,...et le Titanic , et la radio , et l' exposition universelle de 1900 , au pied de la tour Eillel et la mitrailleuse, exposée à la vente!...- il n ' y a pas plus aveugle que celui qui ne veut voir , ou bien , est nombriliste- prétentieux ...... " etc, etc. ( et l'Etat-Major , profitant du grand enthousiasme des soldats, et citoyens , et voulant récupérer les deux provinces perdues, tout de suite , a lancé inconsciemment les troupes en avant ( " by Joffre ",mais beaucoup de gens étaient bravaches) ; et ces pauvres troupes ont appris à leur dépens que "le feu tue") ( Morhange !) - Morhange ,page 79,dans " la Bataille de Mons" : "les Français tombèrent sous un violent feu d' artillerie , puis abordèrent l' infanterie allemande puissamment soutenue par les inévitables mitrailleuses. Une débandade en résulta ".
Et en 1915, « on avait relancé çà », sur des terres « vides », en Champagne, pour espérer briser le front et percer ; mais, échec , échec des « grignotages », échecs sanglants, sur ces terres « vides » de population, de peu de villages-peu de terres agricoles- entre Massiges , Souain, Sainte-Marie , Moronvillers et Mourmelon-Reims .(et les plus grosses exécutions, fusillades de soldats, pour » indiscipline », devant l’absurdité de la « chose à faire » et l’ impossibilité matérielle à aborder, franchir, investir des lacis de barbelés, tranchées, blocs-béton, re-ligne de tranchées, hachoirs des mitrailleuses et de l’artillerie allemandes.- Joffre-) Voir également - hélas- les Bois de la Gruerie , " de la Tuerie"....Marc BLOCH dans " Ecrits de guerre" : " on manque de tout ! en face , ils ont grande profusion de matériels......!" ( grâce à von Mudra , leur chef ....Voir les cimetières de Vienne : trés pleins....) Et , entre fin 1914 et début 1915, on en était arrivé , des deux côtés , à s'immobiliser sur le terrain , d' abord , couchés derrière le sac à dos, avec un peu de terre devant , puis dans un trou individuel, ou un trou d' obus, ou un fossé, puis une tranchée pour relier les petits abris , et on avait fini par construire dans le sol des fortifications à la Vauban, pour terminer, comme du côté allemand à Apremont, Saint Baussant , Flirey , Bois le Prêtre, Flabas, à des tranchées en béton, guèrites d' acier, abris sous terre, les stollen, cuisines, infirmerie et hopital souterrain de Sugny"-le petit lion"....
Et , en face, de par le feu des armes , " çà n ' allait pas mieux ou guêre "; voir " La Peur" de Gabriel Chevalier , dans " première-guerre-mondiale-1914-1918.com" : " les Boches , affolés, ne pouvaient se dégager de notre barrage ( " de trois mitrailleuses bien cachées et protégées"); les corps s' entassaient les uns sur les autres. Nos servants tremblaient et voulaient se sauver .Nous avions peur à force de tuer !".( 1918)
- Sur offensives de Champagne, voir site :chtimiste.com/batailles1418/1915champagne2.htm.
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.....Mais çà n’a pas marché comme les Allemands le voulaient,: Verdun " les saigne" , les trouble, les tourmente; ils doutent !; d’autant plus que les Anglais, sur la Somme, en Juillet 1916, accrochent dangereusement l’armée impériale, malgré le désastre des tués anglais ( les Anglais portent encore, et d’une manière pire que celle des Français quant à Verdun, une « plaie ouverte » quant au souvenir de la bataille de la Somme, et des 20.000 tués - qui marchaient-(au lieu de courir à l'assaut) en UN JOUR, début de l’offensive).
- Donc , les Allemands, saignés eux aussi, aprés 1914 , puis 1915 et enfin , en 1916, et malmenés, se rendent compte qu’ils ne pourront gagner « à l’ouest » avec la méthode actuelle, " çà ne marche pas comme ils voudraient" et en conséquence , « ils se retranchent en attendant un jour meilleur ». Dés Septembre 1916, " le vent tourne": les effectifs allemands fondent , le matériel aussi, les matières premières, encore plus.
Donc, les généraux Hindenburg et Ludendorff, « duumvirat », font construire, dés fin 1916, une ligne fortifiée, qui va de la Mer du Nord jusqu’à la Suisse, sur 750 km, en tranchées, béton, ligne triplée, quadruplée, « 35 mitrailleuses par kilomètre,(%) artillerie sous béton… » ;cette ligne multiple " Siegfried" ,sera dénommée « Ligne Hindenburg » par les Britanniques. Et à partir de Mars 1917, « en attendant des jours meilleurs », les Allemands se retranchent derrière cette ligne Siegfried. ( %:- quoique , dans Pierre Miquel , "le gachis des généraux" , est cité:- "Devant le 11eme corps - au chemin des Dames" ,un général s'était fâché en s'écriant :" Qui est ce qui commande l'artillerie française? les Français ou les Boches?", tant les fantassins français ramassaient sur le dos des rafales de 75 mm qui tuaient ses soldats ! De rage , il monta pour voir sur le parapet et se fit tuer tout de suite" : inscrit sur les panneaux explicatif au Chemin des Dames, prés de la tour de la Californie -prôche du monument " Jospin", en bronze, volé par des ferrailleurs..
Et , parallélement , sur le front Est , les Allemands construisent une " autre ligne Hindenburg" , pour mettre hors-jeu la Russie : Et ils font extraire Lénine- l ' agitateur de Suisse. afin de l ' introduire en Russie pour y faire la révolution ( qui sera faite et aboutie ) : " Nous les installons et ensuite nous les étranglerons", dixit Ludendorff , en parlant des Bolcheviks . L ' affaire a râté ; et ils sont restés en URSS plus de 70 ans ! ).( pas si logiques que çà , les Allemands .... )
- Général Paul von Hindenburg , et général Erich Ludendorff ; ce dernier avait dit et écrit en 1913 dans un journal d’extrême-droite allemande : « Nous effacerons le Traité de Verdun de 843, et nous reprendrons tous les territoires de la Lotharingie ( « qui nous ont été pris par la France ! ») , soit : la rive droite de l’Escaut, de la Meuse, l’Est de la Saône, la rive gauche du Rhône » ( la Lotharingie allait de la mer du Nord au golfe de Gênes et l’Adriatique ; tout le Nord, Pô –Adige… en faisait partie) / - Traité de Verdun , 843 : les petits-fils de Charlemagne se partagent l’empire du "grand-père" Charlemagne ( c est « le 1er reich !!! », ne pas l’oublier ! le 2 eme étant celui des Guillaume , et le III eme , celui- continuation- des pangermanistes , avec comme pion: Adolf )) :- Francie Occidentale : c’est la France (avec la Navarre ,la Belgique !),- Lotharingie-royaume de Lothaire :, Ardennes,Lorraine, Franche-Comté, Dauphiné, Savoies, Provence, Lombardie,Pays-Bas, Toscane, Vénétie, Illyrie ! , et enfin :- Francie Orientale, c'est-à-dire les terres germaines ! (la Lotharingie, mis à part Lorrains et Alsaciens, ne parlent pas de langues d’origine germaniques ; Alsaciens et Lorrains parlent des dérivés, ou peut-être des patois (« non-expert ! merci, danke schône) Quant aux Lombards, ou gens du Pô et de l'Adige, ils parlaient roman-italien..mais pas teuton...- A l'époque du Traité de Verdun, tout le monde parlait le latin, ou un dérivé, et du roman, sauf les Germains , qui , apparemment , ont conservé-adapté leur langue ...(" çà change, les langues") ......".Le naturaliste Haekel déclare que l'Allemagne doir s'approprier la Belgique ,et la Hollande , plus un tiers de la France, plus les colonies françaises,et anglaises , ..car étant d'essence supèrieure ,et elle a pour mission de dominer le monde " ds "la Belgique" de Charriaut pages 67 et 68 , de 1915. Etc etc.
Même Georges Clemenceau, dans son livre « Grandeurs et misères d’une victoire », Plon, a oublié ( ou omis ! ?) cette cause profonde……
.... Puis , il y aura l'attaque du 21 Mars 1918, "la Bataille de l'Empereur" , actionnée , toujours par le couple Hindenburg-Ludendorff et les Pangermanistes , bataille qui , si elle avait réussi , aurait détruit l'alliance, et la France, obligeant les Anglais a ré-embarquer ( Dunkerque-avant Dunkerque! l'Histoire est la science du changement ... et de la répétition ) ; voir trés bon site " Chtimiste - la bataille de l'Empereur" : tout est dedans !).
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- La Ligne Hindenburg : (dénommée "Siegfried" par Allemands) P.C de HINDENBURG de mars 18 à Mai 18 : Avesnes-( pour les 2 offensives) ( puis Metz) .
- Elle fait déjà, 160 km,renforcée, par Lens-Arras, l’Aisne, mais continue vers Montmédy.
- Elle part de la mer du Nord, et peut se décomposer en :
- Wotan Stellung, : d’Ostende à Arras ;
- Siegfried Stellung , : Arras –Saint-Quentin ;
- Alberich Stellung : Saint-Quentin- Craonne ;
- Brunhilde Stellung : Craonne- Sainte Menehould
- et Kriemhilde stellung,Ste Menehould-Saint Mihiel, ces deux dernières concernant les Ardennes-Meuse.
- Ces lignes successives, en plusieurs épaisseurs, passent ou englobent, dans la région : Laon, Craonne , Sissonne, Berry au Bac , Asfeld, Herpy, Rethel, Neufchatel sur Aisne, Vouziers, Vandy…..Moronvilliers et le Mont Cornillet ( et ses trois tunnels, avec ses nombreux tués, découverts vers 1974 !) , Sommepy, Varennes, Montfaucon, Damvillers, Dun sur Meuse-Cunel….pour retomber sur Saint-Mihiel ( et Mosel Stellung).
- Mais il y a également, en arrière, la Hagen Stellung, par Hirson, Rocroi, Givet…Signy l’Abbaye, Mézières, Sedan , Mouzon , Montmédy.
- Et également la Mosel Stellung , s’appuyant sur les festes de Metz, Thionville…
- Site, et manuscrit, pour la région du Cambrésis : voir tank de Flesquières , par Pierre Capelle, région de l’Ancre et de Somme , excellente description des sites…
- Et enfin, la troisième et plus orientale , Herman Stellung , avant l’Allemagne, il y a un groupe de 3 emes lignes, par Valenciennes , Maubeuge , Philippeville et Givet….et Stenay- Mons
Structures de la ligne : très simple : d’abord , la terre brûlée, dressée entre les Alliés et les Allemands ; « on casse tout et brûle tout sur une cinquantaine de km de large ! » : immense « no-man’s-land » :rien à manger, rien pour loger, rien pour rouler, rien pour circuler, pas de pont :rien !
Ensuite : des petits blockhaus (« petits, pour échapper au phénomène physique des tirs d’arme, canons, appelé « la dispersion » : on vise une cible, à 4-5-6 km, mais on a une chance, ou une malchance sur X que le coup ne tape pas dedans, pour X raisons, même par temps calme, canon en bon état, obus propre, bien équilibré, poudres à bonne température, etc , etc…) ( D' o'u ,élaboration des « ringstand », blocs à mitrailleuse, petits, étroits, peu bétonnés , mais solides , pas chers, " peu attrapables" , car cible trés réduite pour un canon d'artillerie )( mais pas pour ceux à tir tendu).
– Puis : 32 à 35 mitrailleuses, étagées, au kilomètre linéaire, tendant un rideau infranchissable à l’infanterie adverse, en plus des barbelés ; liaisons téléphoniques enterrées, boyaux et tranchées multiples, minenwerfer, légers ou lourds,en tirs à vue directs,et artillerie fournie et protégée sous béton, tirs d'enfilade, et , peu de troupe en avant, réserves cachées-protégées en arrière proches, si possible dans les défilements et les contre-pentes ….. Plus : plusieurs lignes parallèles : par exemple, entre Moronvilliers , Sommepy et Rethel , dans les champs actuels de betteraves, il y HUIT groupes de lignes, étagées ( et plus , une autre, au nord de Rethel ! de 3 à 4 km d'épaisseur) Exemple du caporal YORK : il tue 25 Allemands , en capture 132 avec 35 mitrailleuses ! il devait y avoir une arme tous les dix - 20 mètres linèaires ).
– « Terre brûlée » , technique réinventée par Ludendorff : 264 villages , 38000 maisons ,225 églises brûlées-détruites, ( pour qu’aucune troupe n’y trouve refuge ) (dont la tour du château de Coucy détruite par 30 tonnes de dynamite) , fontaines, puits empoisonnés , vergers et bois sciés, « Quand Guillaume II gouvernait de la Somme aux Vosges » de Marc BLANCPAIN .( livre éloquent sur l’occupation allemande en 14-18, les exactions, la misère, l’écrasement des occupés ; à relier à « Invasion 14 » de Maxence Van der Meersch,et également "A.Vauchelet, 1921 :" Histoire d'un village des Ardennes pendant la Grande Guerre", voir site-blog "Mounette". Toujours dans Blancpain :"page 107,renvoi 1 :"Colonne" : les "colonnes" étaient composées de Français" ramassés "par les Allemands pour travailler....sur la ligne Hindenburg .Mal nourris ,mal abrités ,.....cachot, battus , ils mourraient en grand nombre ...Pierre NORD ( écrivain) assure ....que la proportion des pertes en hommes est celle des morts de Dachau ou de Bergen-Belsen! ". ( répétition avant la 2eme G.M ??). ....Dans l'hiver 1917 - 18, le tiers de l'effectif des " stafbataillon" ( les fortes têtes"), travailleurs , avaient trouvé la mort !".( mais le brave et généreux président Wilson est passé derrière tout çà , "pour dialoguer" et pardonner, et les temps sont devenus meilleurs;,et 22 ans aprés, en 1940 : 50 millions sont morts ! çà , c'est du progrés et de l'humanisme! ) ....C'est sur la Ligne Hindenburg, que la rumeur publique, et les dires, situent des mitrailleurs allemands morts , enchainés à l'affut à quatre pieds de la M G 08 : possible , probable , et même certain ne serait-ce que pour "propagande": on enchaine en toute première ligne un cadavre ,surtout si c'est un déserteur qu'on vient de rattraper , et fusiller , afin que la première vague d'assaillants, trouvant çà , soit horrifiée, et "foute le camp" ,terrorisée "par ces gens là";pourquoi pas ?......Les Turcs jetaient bien des cadavres de pestiférés, "bien mûrs", à la catapulte, sur la ville de Rhôdes , en plus des boulets de granit an canon ( dont certains sont restés dans la muraille): propagande-terreur! ( un canon Turc ayant tiré sur Rhôdes est aux Invalides).
Re - BLANCPAIN Marc , page 254 : " Dés le 5 Septembre 1916 , Von Hindenburg .....La main d'oeuvre sera fournie par les prisonniers de guerre, russes, roumains, britanniques, serbes et français, les prisonniers civils, "troupeaux" .....centaines de milliers de misérables....Ce fût un travail gigantesque de bûcherons, fagotiers, menuisiers, terrassiers et maçons . Soixante quinze mille Allemands ..encadrent quelques 600;000 Hommes." Trente villes, 264 villages et 38 ooo demeures sont détruits à la dynamite".....
Tout ce système fortifié, renforcé par l’armée allemande de l’Est, libérée par le Traitè de Brest-Litovsk, avec les Rouges, et Lénine ( « importé par les Allemands en Russie – Suisse-Berne-la Russie en wagon plombé), pour faire chuter la Russie ! « à la guerre, tous les coups sont permis, qui veut la fin, veut les moyens « Bismarck !) tombera, difficilement, avec l’aide (petite) des Américains (valeureux mais non « habitués » à la guerre, comme Britanniques et Français), grâce aux 2800 petits chars Renault FT , durant « les cent jours » de l’offensive générale. (Aout- Septembre 1918, jusqu’au 11 novembre)
- Il reste, dans les Ardennes, quelques « souvenirs », perdus dans les champs de blé, ou betteraves, fréquentés par des lapins, des renards, des escargots…et oiseaux. Ces traces sont visibles, mais avec circonspection, car, « il ne faut pas , pour aller voir un bloc », s’amuser à fouler ou casser des cultures appartenant à quelqu’un , et qui sont l’ outil de travail et de vie ; l’Histoire, çà commence par le respect des autres : et les vivants et les morts ! Merci pour eux. Il faut attendre, comme justement écrit par un amateur d’Histoire, au sujet de la cuve du canon long Max de 380 mm, proche-sud de Semide « au milieu des betteraves » : « attendre que la marée descende », après les cultures, et la récolte ! (ou alors, il y aura des agriculteurs, qui pour être tranquilles, noieront tout ou recouvriront de terre ; amen !). Discipline et ordre !!
- - En premier lieu, voilà un signe agréablement conservé par son propriétaire (agréablement au sens Histoire!) ( il aurait pu l’effacer, c’est chez lui !,) un menuisier qui a refait sa maison à Balham : à la sortie du village, direction sud-est, côté droit, splendide inscription « Kriegs Kommandatur » ; ailleurs, dans d’autres villages, cela a été effacé, ou a « fondu » ; il reste encore, sur certaines façades, dont à St Laurent, des traces allemandes bleues peintes, indicatrices de lieux ou directions. Et en second, perdus dans les bois, les talus, les champs à betteraves, ou sous des batiments de fermes, il y a , subsistant , des petits blocs d'armes ou des abris ,trés rationnels.
- ...... - La Ligne Hindenburg a été en grosse partie construite par les prisonniers, des "déportés" avant la lettre, et en partie , par des « récupérés », cité par Marc Blancpain page 37 : » dés 1915 , les classes 17 et 18, à Laon , qui avaient été relâchées par l’armée française , en 1914, par manque d’équipements et d’effets militaires et d’armes, « vous attendrez qu’on vous appelle !... », ont été récupérés par les Allemands pour des travaux forcés sur les fortifications ; 40.000 hommes ont été ainsi utilisés à partir de la région Lille- Roubaix-Tourcoing. Les Français les avaient oubliés, mais les Allemands les ont vite rattrapé et utilisé .Au sujet de "déportés", travailleurs forcés, il est bon de signaler " l'entrainement " que certains militaires allemands ont appliqué et manifesté : Sud-Ouest africain, colonie allemande, devenue la Namibie; période de terreur aux alentours de 1900 , régentée par le général-résident von Trotha, acteur du génocide des Hereros et Namas - camps de concentration, famines dirigées, travaux pour tuer, etc , 1905 .( A aligner avec le traitement (non-dit) , au Congo (belge) d'un certain roi des Belges, propriétaire de ce dit Congo (mais , chut-chut! , "silence , on tue)( et on s'enrichit) ).
A titre indicatif - personne ne le signalant dans les sites ! : une grande statue " en pied" , en bois, représentant le maréchal Hindenburg trônant sur un piedestal , était installée sur une place ? de Berlin; et il était de bon goût d'aller y planter un clou dessus , "clou de l'effort de guerre" (clou payant-participatif).
A lire :Maxence Van der MEERSCH "Invasion14", et Marc Blancpain "Quand Guillaume II gouvernait de la Somme aux Vosges" ; c'est dur , difficile, mais hélas véridique...
Redaktor,kopist,fotograf,promeneur:SARDA Christian-Marie, "chrissama@wanadoo.fr". Sites liés : fort Chénois, Voies romaines Ardennes, voie romaine Domitia..,Voies Romaines Aude.....Groupe du Fort du Chénois,à Thonne le Thil.Meuse.
ATTENTION , POZOR : ceci est un début de manuscrit ! Merci...... ( env 90 pages ) Manuscrit appartenant au Cercle Historique du Chesnois, à Thonne le Thil; re-merci.
( A , bas -renvoi, " 1915- combats de Champagne"; on croit que " les mutineries, et les fusillés , c' est le Chemin des Dames !" ; que nenni, que, grossière erreur et désinformation:: En Champagne, en 1915, les Français attaquaient, et se faisaient tuer; d ' où : nombreux refus de monter à l ' attaque, aux attaques vaines ,désobéissances, etc,et mouvements d' humeur.... D ' où: conseils de guerre , et fusillades: plus de 500 "fusillés pour l ' exemple"; mais c ' était avec Joffre, "le vainqueur de la Marne", donc " chut-chut"; (en fait , le vrai vainqueur , c' est Gallieni, gouverneur de Paris, qui a envoyé ses 60.ooo bonhommes - dont 4500 " en taxis" direct dans le flanc de von Klück, donc dans ses fourgons et ses appros :" foutue la IIIeme armée impériale"; donc par effet-dominos, tout se casse la figure") - A titre indicatif , le 1er fusillé a été , vers le 14 septembre 1914 , le chef de bataillon Emile WOLFF , qui , encerclé avec son bataillon,, tabassé, sans munition ,de nombreux blessés , sans espoir de sortir de sa nasse, avait parlé de se rendre " pour sauver ses hommes et éviter le massacre d 'un bataillon" ; dégagé par son régiment , plus tard , il a été mouchardé, et a été fusillé , " pour l 'exemple" , par Joffre ! A votre appréciation.....) Au sujet de von Kluck et de sa III eme Armée , lire , de Chambe , alors lieutenant de dragons- Corps Sordet- " au temps des carabines" : nous étions arrivés, avec mon peloton ,du côté de Marchais et Liesse ( Est Laon); nous avions devant nous , entre deux armées allemandes en retraite , un grand trou de vingt Km, hélas inexpoitable; les deux officiers allemands prisonniers , au courant de ce vide , pleuraient :" Allemagne , foutue, guerre perdue"....
Rien à voir avec la ligne Hindenburg, mais c'est la même époque, les mêmes artisans et tout à côté: les deux prises aériennes sont de Google Maps,sans utilisation commerciale. Voir "cercle historique du Chénois" - photos-témoins ; mais erreur " d'orientation" (ben oui!) , "plouf"-erreur) Manuscrit;merci de ne pas pomper..