Construction de la ligne.

  Devant l'échec à Verdun, et celui de la  bataille de la Somme, où les Alliés sont contenus, mais avec difficulté, Ludendorff s'écrit : " Nous avons perdu; nous ne gagnerons jamais la guerre; nous devons nous protéger, et garder le terrain conquis. Ce qui est pris, est pris; celà servira de monnaie d'échange en cas de discussion".

  Donc , l' Allemagne se retranche derrière des fortifications; elle se met en état de siège; et elle construit un rempart de 750 km de long, de la Borne ZERO/ Suisse, jusqu'à lrontière des Pays-Bas...Construction dés la mi-1916. 

 

 plan-ligne Siegfried-Hindenburg          Croquis de la ligne dans le Nord-est  et croquis Meuse- Ardennes-Aisne.plan-ligne Ardennes-Meuse-Laonnois  

 ( croquis d 'aprés Louis Madelin ," la bataille de France " ,1920.) ( ABFC/AEF et autres) 

  ....." Savamment et mûrement constituée par l ' état- major allemand , cette redoutable position Hindenburg utilise tous les obstacles naturels, .....pour se rendre compte de l' ART INFERNAL ...mis en oeuvre .....INCROYABLE LABYRINTE......et haute réputation , marécages aggravés , traquenards multipliés ,   mille trappes ,   maquis de ronces d ' acier ,.....réduits bétonnés pour un monde de mitrailleuses et canons ;     imprenable "" page 220. " "la bataille de France"." Vers Saint- Gobain , elle fait 32 lieues de large , autant que la distance à Paris"...

 La  Ligne  est construite dés 1916, dés la perception de l'échec devant Verdun, et l'attaque violente de la Somme, même si ces batailles sont soit une reconquête meurtrière du terrain perdu-à Verdun-, soit une offensive -meurtrière- qui n'aboutit pas tactiquement, sur la Somme. Mais les deux batailles sont des réussites stratègiques !: l'Allemagne devient dans la situation de l'animal traqué, aux abois; de plus, la Home Fleet bloque les côtes et le pays: l' Empire est voué à l'axphysie lente, donc à la ruine.

 En fait, la guerre de 1914-1918 n'est qu'une immense guerre de siège: les Empires Centraux sont bloqués, pas de porte! Seuls accés vers l'extérieur: les Pays-Bas , "neutres" et le port de Pola, en Istrie, pour faire sortir les sous-marins, transportés en tronçons en chemin de fer et réassemblés sur place ( ça sera idem en 1942-44)

 Donc, "on va garder coûte que coûte "les terrains conquis,pour faire une Paix Blanche, pour " monnaie d échange l'OR !" . 

  La Ligne est construite dans la nature , dans les bois , dans les champs, dans les villages , de la Mer du Nord des bouches de la Meuse jusqu'aux Festen de Metz-Thionville ; il y a également des défenses le long des _80 km de côtes belges jusqu'aux Pays-Bas , neutres (assez neutres ,  sauf pour le commerce, dont les volumes de marchandises  -importées-exportées - ont triplé-quadruplé durant la guerre).( neutres pas trop neutres, tout en étant neutres ; mais laissent passer les réfugiés et les agents-secrets!.; bruits qui courent !.)

 Ligne construite de terre -remuée- tranchées "crenelées" ,  " en traverses simples , ou doubles" , de fers, de bois, de béton , de caillasses, mais aussi de  sueur , de larmes, de pleurs, de souffrance et de mort et de sang ( sans parodier Winston Churchill, discours aux Communes de Juillet 1940) .

 Ligne construite par 600.000 requis ( mot faible ) , déportés du travail avant la lettre , encadrés par 75.000 Allemands , soldats et civils . Ce , dans le but de fouiller le sol, couper du bois, remuer du béton , charrier des plaques d'acier de cuirassements, battre des pieux pour y installer jusqu'à 100 mètres de large de réseaux de fils barbelés, et ce , par tous les temps, et toutes conditions , casernements pourris, mal chauffés, nourriture chiche, brimades constantes, et punitions rapides ; lire Blancpain , Maxence Van der Meersch et Pierre Nord à ce sujet : pas drôle!  Un tiers des effectifs dans les groupes de travailleurs-fortes têtes étaient morts à la fin de l'hiver  1917 (cité ds Blancpain ) : Dachau avant l'époque.  Des prisonniers roumains y "travaillent" , dans des conditions épouvantables ;2344 meurent en 17-18 " en Grande Meuse" -"Verdun-Meuse.fr"..Par exemple , à Donchery , ville-étape de l ' armée allemande , on trouve sur le monument aux morts , :Victimes civiles - en plus de sept vieux hommes soit-disant " fusillés" , mais en fait , " piqués "à la bayonnette- à l ' hospice de Donchery  lors de l ' invasion -  : Dufremon René , 30 ans , mort de travaux forcés !.....Lire au sujet des déportations et travaux forcés divers...des articles émanant du Nord- Pas de Calais , dont : " travail forcé , otages et déportation ," plume de Mme Claudine Wallart ,dans " chemindemémoire-nordpasdecalais.fr" . Et , un peu plus, " du même tabac" , les Allemands ,lorsqu'ils s' installent , se mettent à débaptiser les rues  : la rue Gambette devient la Wilhemstrasse, dans Charleville occupée, et devenue capitale du IIe Reich,puisque le Kayser habite la Villa Renaudin, au Parc de Belair... ! Warum nicht ?!.

Dans l ' Aisne , arrondissement de Vervins , village d' Effry , plume de Mr Dubreuil Victor , qui cite , dans " genissieux1914canalblog.com" : " 688 morts en huit mois dans les Z.A.B , Zivilarbeitersbataillon , bataillon de travailleurs civils , Dachau avant l ' heure....Cadavres de 30 -35 kg enveloppés dans du papier et mis en fosses communes......

 Quant aux exactions subies par ces travailleurs ou déportés - avant la lettre- lire dans le site " LISSEY" , exellent reportage sur le " Camp de représailles" de Flabas ; Flabas étant LE village juste au pied de la colline du Bois des Caures ; y était installé en 1916-1918 le camp de représailles , dressé à l ' encontre de soldats français ; scènes d' horreur qui préfiguraient les camps de concentration et d' extermination de la II eme guerre mondiale ; " ils s ' entrainaient ?"....(  Lissey est un petit village meusien , au pied des côtes , dans la Woévre, et situé entre Dun sur Meuse et Damvillers ,  et entre Montmédy au nord , et Verdun au Sud..... Taper " LISSEY"..).

 A titre indicatif : sur la ligne DUN /MEUSE à Spincourt, donc, zone Meuse , hors Ardennes : six mois de travaux entre Septembre 1916 ( donc , pendant la bataille de Verdun) et Mars 1917 , travaux effectués par des prisonniers civils ; ces travailleurs forcés devaient construire la ligne qui est de part et d'autre de la départementale qui passe par Etain et Gremilly ; il s'agit de petits blocs pour M.G 08 , qui tirent en enfilade - flanquement  de la dite route ; blocs encore visibles aujourd'hui, assez ennoyés , même pour ceux qui sont en crête militaire, le long de la route. Dans cette zone , la Ligne est étoffée en quatre lignes :tranchées de" la Harazée à Forges en passant par Varennes ,Cheppy et Malancourt ", une autre ligne en passant par Nantillois ,Dannevoux- Sivry sur Meuse , la 3eme , Krimhilde passant par Grandpré- Romagne-Cunel-Haraumont-Vilosnes, puis la 4 eme , Freya Stellung allant d' Est en Ouest et allan t de Boult aux Bois à Dun sur Meuse ,par Remonville ( tranchées)

 Entre Nord- Aisne , de Rethel à Vouziers, la ligne Brunehilde , ainsi que du Nord-Est de Laon , entre Serre et Sissonne , ligne Hundling,; l'épaisseur des lignes arrive à 10 km , cinq lignes de tranchées paralléles, et des cloisonnements.

  A ce sujet , à Chestres- cimetiére militaire, voir les tombes de civils belges morts en tant que déportés du travail , enrôlés dans "les Bataillons de travailleurs civils " , ZAB,Zivilen Arbeiten Battalion, sur les chantiers de la ligne Hindenburg.( voir site "cimetiéres militaires de Vouziers")

Site : " www.1914-1918.be/ belges_reposent-argonne.php" , sur les 35 Belges enterrés à Brieulles sur Bar , ainsi que des témoignages de survivants : les mauvais traitements sont identiques à ceux des survivants-déportés de Mathausen, Dachau ou Buchenwald : les fils ont fait ce que les pères avaient fait ,( " les chats ne faisant que des chats !").( sans animosité ni haine, mais uniquement " en remember!")( curieux temps !: le rationnalisme et la logique ont produit : Lénine , Staline , Hitler,les miltaristes nippons,etc....).

 

  ___Constitution _schématique _de la ligne  et structure:

                                                                     - une ligne de postes avancés, pour surveiller  ,et "casser " l'avance ennemie , la fractionner. avec des observatoires bétonnés, avec ou sans arme, des postes d' observation avec une ou deux unités de mitrailleuses, des postes arrières-dépot -abri d' infanterie pour la contre-attaque , des postes de minen.

                                                                    - plus en arrière : une ligne principale de résistance , LPR, en trois lignes, en tranchées à profil crenelé, aux dessins carrés de six- sept mètres de côté   ( et non pas en zig - zag  comme les tranchées françaises ) quelquefois , le dessin des " créneaux" arrive à dix mètres de côté ; ( profil dit " traverse simple , ou double" ) , ces dessins permettent d'échapper (un peu!) aux coups d'obusiers, du fait du phénomène de la dispersion ( dispersion des coups , suivant "rectangle de dispersion"; tous les coups ne tombent pas  tous sur la cible visée, mais dedans, au centre et autour ; ce qui entraine qu'une "petite" cible visée a quelques chances d'être râtée). Tranchées profondes, étayées en bois , ou fers, grillages; sapes en tôles-métro renforcées de pierres et béton ;abris confortables : électricité, parfois, eau, latrines, couchettes (mais çà n'est pas "le club"); réseaux de fils barbelés épais (jusqu'à 100 mètres) , devant , entre, derriére, par dessus la tranchée, et grillage pare-grenades ; quelquefois , fossés anti-char car  il y a depuis 1917 ,les chars Mark , britanniques , et  français Schneider  et Saint-Chamond .

A ce titre ,il existe une esquisse de fossé anti-char,     vers la Zanne, secteur Est-de Falaise  ; i l y a aussi 12.000 Fusils anti-char Mauser en 13 mm (environ), servis par des "Musketeer" (ben oui !) : un char Renault F.T est mis à mal avec çà à 100-150 mètres !  ; des canons de 77 mm, à moitié enterrés , et camouflés , servent de canons anti-char ( voir Juvincourt , 17 Avril 1917 , d' aprés " Tanker", cité dans Forum 14-18) et des Minen de 76mm ,tube à l'horizontale...;  ;sont également utilisés les Mines portatives,constituées d'un assemblage de pétards, ou de plusieurs grenades, ou d'obus réformés allumeur et pointe en haut,obus droit dans une fosse....

TOUT ce système de lutte antichar sera utilisé   "in extenso" VINGT DEUX ANS plus tard.

Egalement , creusement, de grandes tranchées en première ligne , ou tout simplement d'autres fossés - anti char ( en subsiste un autre ,de  500 mètres de long, tout droit, ,prôche de la Ferme de Molleville, Nord- Verdun , "aprés le monument US " de la Grande Montagne , dans des sapinettes.... ainsi qu'un autre dans le bois de Fays, Ouest Brieulles sur Meuse, terrains de luttes dures de la 4eme IDUS en Octobre 1918...; plus des pièges , mines, obus piègés, rails plantés dans le sol, ou troncs ...tout ce qu ' on veut ...( et la même chose se retrouvera 25 ans plus tard sur les plages de Normandie, pieux , asperges de Rommel, ou  bien d'  autres.....) 

Existent également des murs-barricades,genre " murus gallicus ( comme celui de Bibracte, mais moins haut, deux mètres au max)";ces murs sont en troncs, reliés par des crampons,et remplis de pierres ... et de grenades ou obus piègés....C'est gentil!

Des boyaux enterrés , ou protégés , relient ces trois lignes de tranchées.  Il s'agit là en fait  d'un fort en terre, de fortifications  dignes de Vauban ;  en arriére , on trouve une autre position arrière, avec une ou deux ou lignes de tranchées, de même constitution ; entre : on trouve des  lignes de communications téléphoniques ; de place en place , on trouve un bloc, deux blocs, trois blocs -béton avec une mitrailleuse lourde, et des blocs lance-mines ; plus en arriére , se trouvent des batteries d'artillerie, sous dalle -béton , et réserves d'obus en soutes bétonnées ; plus en arrière : une autre ligne de tranchées, ou deux , du même sysème; et plus en arrière , une position avec des troupes de réserve,protégées en abris ou casemates  pour aides ou contre-attaques ; et le tout , reliés par des bretelles souterraines, ou trés camouflées et protégées.   Surveillance aérienne constante, par aéronefs, ou ballons-saucisses; en plus, se rajoute un service d' espionnage édifiant ( service de renseignement, actions, sabotages, infiltrations...).

De place en place, tant en première ligne qu'ailleurs, on construit " en dur" des nids, groupes de mitrailleuses, en blocks, deux par deux , ou trois par trois ; c'est ce qu' il reste dans les champs, ou tout prés des routes  ( "seuls ces derniers sont à voir !" ; merci pour l ' agriculteur  qui a droit au respect de son terrain et de ses cultures et de son travail , qui est son gagne-pain !); ces bloks sont espacés de dix à vingt mètres afin d'échapper aux tirs , au maximum .  

Et, summum de la technique - mais c' est du Pur Vauban, ou du pur Salses, construit par Ramirez sous Charles Quint....- construction d'abris arrières,entérrés, à 500-1000 mètres en arrière, pour contre-attaques, avec 200 - 250 fantassins, afin de " couper la figure" et l' élan aux assaillants qui ont franchi, et arrivent fatigués ou épuisés , et désorganisés dans les 1 ers ou 2 emes lignes allemandes.....( à Salses, fort espagnol de Charles-Quint, , 300 chevaux, et leurs cavaliers, plus des fantassins, logent en écuries ou casernes entérrées, pour des sorties ou faire des "sales coups" aux assiègeants).(Salses, c'est une forteresse splendide, limite Aude Pyrennées Orientales,françaises depuis le Traité des Pyrennées,1659; traité signé sur l'ile des Faisans,sur la Bidassoa..(.Mais on n'y met pas beaucoup de faisans tant l'ile est petite; son origine doit provenir d'un sommier jeté dans la rivière autour duquel se sont agglomérés des alluvions, branches,cochonneries ,divers , noyés, animaux morts,etc... Néammoins,lors de la signature,il y avait côté espagnol 25 canons braqués sur les Français, et les Français avaient 27 canons braqués sur l'Espagne;"faut être toujours poli !").  Aparté historique; en Histoire, il faut toujours "se promener", il y a toujours quelque chose à côté, devant, derrière, sous les pieds et qques fois au dessus...)

Des Liaisons arrières "loin", et éloignées des possibilités des tirs d'artillerie adverses sont organisées afin de contre-attaques par infanterie portée sur camions (" même système que 22 ans plus tard! on ne supprime pas une équipe qui gagne".)

  Concentration des armes : doctrine : " 35 mitrailleuses au kilomètre linéaire"- Ludendorff dixit ( et facit) ; mais c 'est souvent plus : hors Ligne Hindenburg , ou " en avant" , deux exemples : - Chemin des Dames, zone des Creutes , du 16 Avril 1917 à mi Mai 1917 , on trouve jusqu ' à une M.G tous les DIX mètres ! - toujours Chemin des Dames , mais offensive élargie à la Champagne : " Mont Cornillet, ce 20 Mai 1917 : 30 M.G , dont certaines sous blockhaus, sur 500 mètres linéaires de front et autant de profondeur" ( Mont Cornillet : voir catastrophe du 20 Mai 1917 , Forum 14-18- B. Berthion; édifiant et épouvantable)...L 'artillerie : 105mm , 150mm et 210 mm , n ' est pas trés loin derrière , étagée, protégée en casemates bétonnées , ou de rondins , trés bien approvisionnée ; liaisons filaires- téléphones enterrées profondément , à deux mètres dans le sol ( ce qui sera repris dans le nappage des fils de téléphone sur toute la Ligne Maginot, liaisons enterrées et doublées, avec noeuds ) . Nombreuses stations d ' écoute-radios des communications radios adverses , avec possibiltés de brouillage , et d ' exploitation des données adverses par: bons postes radio , bons interprètes, et rapidité d ' exploitation et de communications entre Service-radio d ' écoute- service de renseignement à l ' échelon-régiment et division, et re-transmission trés rapide pour exploitation auprés des artilleurs-exploiteurs ( " en face : " çà traine! "). - La guerre électronique ne date pas d ' hier ou d ' avant hier , mais d ' avant 1914 .

Quand la ligne se trouve sur l'emprise d'un village : - pas de problème! : les villageois ont vingt-quatre heures pour faire un baluchon de 25 kg, et le lendemain , ils partent pour "ailleurs", au diable ; les meubles et fourbis divers sont tout de suite pillés, c'est plus simple! Ensuite, le village est fortifié : tranchées dans les rues, caves et rez de chaussées étayés, renforcés, meurtrières, champs de tirs, réseaux de fils barbelés , stocks, etc..

 - Epaisseur de la ligne : jusqu'à 12 - 15 Km  par endroits, ce qui permet , en cas de forcement ou de pénétration , de limiter l'action de l'artillerie adverse ; en effet , celle-ci ne peut se déplacer facilement pour des raisons de temps, de routes, de chemins, de logistique, de poids, d'observatoires , de lourdeur, de démontage des pièces lourdes ( les pièces lourdes sont souvent décomposées en plusieurs fardeaux de 2-5 tonnes chacun !; -  l'affut, le canon et son berceau, l'avant-train,  soit trois fardeaux attelés ) ; et donc elle ne peut suivre l'infanterie, qui marche à pied , et s'infiltre partout ; et comme les portées des canons se limitent à 5 à 10 km (portées utiles), les 2 à 5 km de ligne non conquis ne peuvent qu'être " traités" difficilement par l'artillerie des assaillants . Lors de la bataille de la Serre , entre Aisne-Chateau-Porcien-Herpy l'Arlésienne- Gomont et la Serre, trente KM plus au Nord -Rozoy sur Serre, etc , l'épaisseur de la ligne fait : Trente KM ; en effet, entre Aisne et Serre , il y a DES lignes de tranchées crenelées, sur 3 à 5 Km d'épaisseur , sur l'Aisne, et ensuite : tous les villages sont fortifiés, vallons , routes , collines, barrées , piégées...:- Banogne, Recouvrance, Saint-Quentin le Petit , Renneville, Saint Jean aux Bois , la moindre ferme sert de blokhaus , les grosses fermes, de points d'appui, etc , etc ..(.et tout est miné;  les portes de placards sont piégées , et les puits , empoisonnés ! sympa!-  ... : ( (Aparté  :Ce systéme de piéges sera ré-édité dans les Alpes-sud en 1944-45 : dans les Alpes, Maritimes, Sospel et environs, sur la Ligne Maginot des Alpes, et dans la Vallée de la Roya . Et actuellement , ou bien , il y a une vingtaine d' années , les Allemands ,en général (civils) étaient  peu "invités" , en touristes dans la Roya ( tourisme "déconseillé", pas interdit ); ( " échos" de pérégrinations in situ en 1985 , puis 1990 ) ; pourquoi  ? - Ben , tout simplement , c'est parceque , lors de la retraite allemande en 1944, de France et d'Italie , les Allemands ( de Kesselring) , se sont réfugiés aux cols alpins, et se sont retranchés dans la Ligne Maginot  (des Alpes ) , ou les postes Séré de Riviéres, ou ailleurs - et ce - jusqu'au 25 Avril 1945 !!!; Mais auparavant , ils avaient soigneusement TOUT miné au pied des Alpes ; et quand le "pépé" ouvrait son placard à Breil sur Roya , ou  au Moulinet , ou à Saint-Sauveur ,ou ailleurs : boum : le  papé se retrouvait sans tête ! et chez le voisin : re-boum ! dans la vallée de la Vésubie , à Roquebilliéres : re- boum .Les Allemands s ' étaient bien retranchés sur les cols , verrouillant les Alpes d 'Aout 1944 au 25 Avril 1924 ! Et pour être sûrs de leur coup , ils avaient miné tout le " glacis" et tout le paysage  ( ils ne seront délogés que le 25 Avril 1945 ! , " opération Canard", combats trés durs de l 'Authion , dont des forts minuscules de la Forca et des Fourches - et de Plan Caval , à 2000 mètres d' altitude .....) Les mineurs- piégeurs avaient dû s'entrainer dans les Ardennes - ouest et  l 'Aisne  25 ans auparavant.)

   Entre les lignes diverses, 4-5-6 lignes parallèles , se trouvent des bretelles de communication , mais qui sont aussi des bretelles-bouchons de compartimentage du terrain , les " riegelstellung"; elles sont destinées à isoler un secteur de front qui aurait été percé , afin d' empècher un contournement de positions par l ' arrière , ou du moins , de contenir l'assaillant , le temps de monter une contre- offensive , emmenée par des cheminements fortifiés ad- hoc ; tout était prévu ( " similaire à la poterne , aux poternes d' un gros chateau-fort , pour les contre-attaques , à l ' intérieur des lices , en coinçant l ' assaillant entre deux étroits!" ; rien de nouveau; mais là , c ' est sur 750 km de long). Dans chaque ligne , on trouve des Hauptriegel, petits centres de protection et base de contre-attaques, et de regroupements, plus ou moins fortifiés , " de la même manière que dans les places fortes , ou gros chateaux-forts , on trouve des tours ou des bastions, en sur-ajout des murailles et fossés"- rien de nouveau...

  Derrière les lignes , se trouvent de place en place, bien entendu , des hopitaux reliés à l ' avant par petites voies - indépendantes quelquefois de celles d ' approvisionnements; l' hopital est contigüe à une ligne de chemin de fer normal , pour évacuation immédiate vers un hopital arrière, situé en Belgique ; et  ( surtout) pas en Allemagne , afin de préserver le moral des Allemands ! De place en place , on trouve des camps de repli , de reconstitution de la troupe , car tout au début ,1916 et 1917 , la ligne n ' est qu' une ligne de repli , et non une ligne de fixation de l ' ennemi , ce qu ' elle sera en 1918 , au Cent Jours. Et dans ces camps de reconstitution et d ' entrainement des troupes , on trouve systématiquement des reproductions " caisses-à-sable" et réelles - à l ' échelle 1/1 des zones d' attaques futures , étudiées minutieusement jusqu ' au simple soldat " sturmgrenadier" - équipé de sa besace à grenades...( chez les Français et les Anglais , celà existe aussi , mais à moindre échelle; chez les Allemands , c ' est " deutsch-quälitat", pour parodier .)..

  - Lignes , en détail , d ' aprés croquis de Louis Madelin ," la Bataille de France" 1920 : - la 1 ere " " ligne est la ligne de front :Forges -Montfaucon-Vauquois-Vienne le Chateau-Sommepy-Moronvilliers-Fort de Brimont--Craonne-Chemin des Dames. Le tout étagé sur 5 à 10 km de large.( l ' offensive du Chemin des Dames avait peu de chances de réussir, contre la, ou les Lignes Hindenburg , par rapport aux attaques précédentes, dirigées par Nivelle , sur un front de 4 à 5 Km , contre Douaumont , en décembre 1916, lors du dégagement de Verdun).

  - Puis on arrive aux positions Kriemhilde, Brunehilde et Hunding :Dun , Falaise , Vouziers, Rethel , Sissonne : 5 à 10 km de large , ligne " forte".

    Mais entre Sommepy et sud-Rethel , on trouve étagées sur une vingtaine de km : six lignes paralléles, de 10 km de long.

    Entre nord-Montmédy  ( là où se trouve le fort Maginot P.O de THONNELLE), sud-Chiers( la Truche-Amblimont), nord-Sedan, " le Chemin de Mézières" ( longue colline entre Vrigne Meuse et Lumes), Launois - Signy l 'Abbaye, la Serre, on trouve une petite série de lignes intermittentes: calvaire-Christ de Thonne le Thil, sous le B1 du fort Maginot du Chesnois : 100 mètres de tranchées crénelées,  le chateau du Faucon -Donchery était inclus dans la ligne.

  Le tronçon arrière Hagen Stellung part de Charleville passe vers Rimogne et va vers Hirson.

  Ensuite , et dernier tronçon hors Ardennes : ultime secteur de Givet-Philipeville, vers Maubeuge .

  Celà fait , en tout , des défenses qui sont étagées sur 150 KM de large , ou de profondeur, Elles partent des bouches de la Meuse , dans la Mer du Nord, puis 80 km de côtes belges , dont Oostende, port des sous-marins qui opérent dans l ' Atlantique  ( "première bataille de l ' Atlantique", c' est durant la Première Guerre Mondiale  !), ensuite les Flandres et Ypres , Ouest Cambrésis, Ouest Laonnais, Chemin des Dames, Nord Reims, Champagne , bois de la Gruerie, Vauquois et Montfaucon et Haraumont, tour de Verdun, poche de Saint-Mihiel - Thiaucourt , et Grand Couronne-Nord Nancy , et Alsace .Le Q.G principal de la Ligne Siegfried-"Hindenburg" se trouve à Metz.

  ..... Réminiscence d'un "livre de chevet" en 1946- 47 ( " y'avait qu'çà à lire ! y'avait rien , sauf des tickets pour acheter pas grand chose! - " "çà a changé - depuis- "(digression perso) ; donc , le "livre de chevet" : "A.B.C du Chef de Section ":  ( francisation du bouquin aide-mémoire de l'U.S ARMY)  comporte , aux pages 75 à 80 : -"ne touche à rien" - avec dessins- "attention , le LÛGER qui est par terre , et que tu vas ramasser en souvenir , va te mettre dans la terre!" - "Attention, ne touche pas au cadavre boche ; il est mort , ils s'en fichent, tu le souléves pour l'enterrer, et on t'enterra avec lui !" - "Attention , la grosse branche qui est là n' est pas tombée de l'arbre; si tu mets le pied dessus, la mine bondissante qui est dans l'arbre te tuera avec toute  ton escouade!"   - " Attention , les deux tués qui sont au pied de la mitrailleuse , re - tue les , car, quand tu seras passé, les faux tués se redresseront et tueront tout ton groupe" ," Attention , l'automitrailleuse qui brûle et qui fume, ne brûle pas forcément; ils brûlent des chiffons pleins d'huile , et quand tu seras passé , ils te mitrailleront dans le dos!",- " lance une corde autour de la mitrailleuse pour l'attacher et la tirer vers toi , mais n'envoies personne la chercher avant car il ne reviendra pas vivant" ,etc , etc -édifiant !  Même les plaques d'identité , les gamelles, une musette , tout et rien , était piégeable ( il y en plus de cinq pages, car , en plus , les Américains étaient déjà "entrainés " à ces plaisanteries mortelles par leur guerre épouvantable qu'ils menaient dans le Pacifique , contre les Japonais, grands artistes eux aussi ) -( la vie comptait peu, en 1944: de témoignages vieux :" en 1944 , les Allemands fusillaient " en moyenne" , au stand de tir de Tinqueux - Reims, cinq soldats allemands chaque jour ! Reims étant le siège d'une cour martiale , propos receuillis  vers 1966, donc 22-23 ans aprés).....Et dans les pages avant :" derriére la tuile qui est soulevée sur ce toit là-bas, il y a un observateur ; et la tuile soulevée un peu à côté, il y a une mitrailleuse"...." la souche d'arbre là-bas, il y a une paire de jumelles qui t'observe" , " trois hommes regroupés, un obus de mortier tiré =, trois tués"  - C'est un peu à voir , - petite pensée - avec le " fil- à- égorger , " tendu sur les chemins et les routes de Sicile , et destinés aux G Is naïfs qui circulaient en jeeps pare-brise baissé ; un fil de fer tendu en travers de la voie en biais les égorgeait ou les décapitait ! raison suffisante pour équiper l'avant des jeeps d'une corniére verticale, recourbée au bout , et acérée afin de sectionner ce dit fil de fer.

 re-pièges !pièges -piéges !

  - Equipement des fortifications: méthode Ludendorff : on installe 35 mitrailleuses par kilomètre linéaire  sur un Km de large ! tout simplement ; comme çà , personne ne peut passer; toutes sont étagées sur les trois premiéres lignes ; les postes avancés sont équipés de mitrailleuses légéres " pour fragmenter l'attaque" ; des granatenwefer, et minen , complètent l'ensemble, tous reliés par téléphone ;  l' artillerie , en arrière achève l'installation ( beaucoup de canons lourds, 150 et 210 mm, comme d'habitude, ces canons étant , en plus , anti-char de par leur souffle et les éclats) .Fusils anti-char en supplément. Positions qualifiées d'imprenables , et véritablement pratiquement imprenables ; seuls , les petits chars F.T et la rage des soldats Alliés ont fait pencher la balance...( à force, les gens deviennent enragés).

 - Les agriculteurs mettront quatre, six ans (1924-25) pour récupérer un peu de leurs terres; quant à leurs maisons, ils se contenteront de baraquements Bessonneau, ou U.S ou canadiens, ou de tôles Métro adossées à un talus, fermées de divers bouts de planches, et chauffées avec les poêles de récupération ( des abris allemands) : la clôche , en somme. avec , en plus, plein de munitions sous les socs des charrues..(il en reste encore du côté de Gesnes, devenues baraques de jardin)..

 Bien entendu, au bout de 90-100 ans de charruages , les tranchées crenelées ont disparu; il ne reste que quelques blocs-béton, disparus  dans les champs. Les paysans, les prisonniers, les démineurs ont eu fort à faire avec les munitions non éclatées (un obus sur dix n'éclate pas, pour des tas de raisons...en  1914-15, un obus sur 4 ne pétait pas...) ; les Chinois embauchés pour transporter, detérrer les cadavres de soldats , ont continué à déminer ( les pauvres!) puis les survivants se sont installés en France; et o'u? : n'importe o'u , dont dans ....le 13eme arrondissement;" bonjour Mr TANG '( tang, en chinois , veut dire soupe, en français)  Anecdote : le TGV Nord ,travaux en 1990- 95, dans la Somme, s'est installé sur des zones de la Ligne Hindenburg ; et les vibrations engendrées par sa circulation ont provoqué un affaissement de la voie : il y avait dessous-profond, un petit casernement allemand datant de 1917 , oubliè et non comblé.

Blok P.C , le plus à l'Est ,vers la Ville aux Bois, RN 44:                                                                  corbeny-Cheminée d'observation P.Ccorbeny-sud blok P.C                                                                           Blok P.C , rare survivant , à 6 KM à l'ouest de la limite des Ardennes; vers la Ville aux Bois;; à proximité , de l'autre côté de la Nationale  , se trouve un enclos en béton, peu haut ; par terre, ou dans les parages, on trouve des cerclages de fer : il s'agissait certainement d'un site de crématorium , dans lequel les dépouilles de soldats allemands étaient incinérées quatre par quatre, "tête-béche", tel que décrit dans Maxence Van der Meersch, "Invasion 14". Raison pour laquelle- supposition- on trouve sur chaque croix de cimetière quatre noms de soldats allemands ( c'est du conditionnel perso...Intime conviction).   A remarquer la perfection de la bâtisse P.C, sas entrée, observatoire, défense.....Il en est de même pour les hopitaux de campagne, installés en dur, avec projecteurs-scyalite ? ,groupes électrogènes, à la Ferme de Molleville etc ; ILS s'étaient installés pour longtemps....(constat simple , sans idée arrière).      

BLOK M.G : survivants ; C'est un cube en béton armé 4mx 4 x3  à 4m, construit en fouille , porte arriére  reliées aux tranchées ,, 70 cm d'épaisseur, IPN de 18 cm en toiture, tôle de 3 , 4 , 5 cm d'épaisseur , cintrée, faisant un demi-cylindre enchassé sur la face du bloc et dans le dos du tireur ; meurtrière-avant  , façonnée au chalumeau suivant destination : vues pour  servir d'observatoire d'artillerie , ou pour mitrailleuse - orifice plus large- , le tube de l'arme reposant dans l'échancrure ; les gaz de poudre s'échappent par courant d'air entre porte et trou circulaire sur le sommet de la tôle; cette ouverture est fermable par deux volets (sans poignée!) coulissant sur deux poutres tranversales , fixées dans la maçonnerie .En considérant que l'extrémité du canon de la M.G 1915 ,ou fusil, ou Bergmann , repose dans la meurtriére, et dépasse d'une dizaine de Cm, la fenétre d'éjection des étuis tirés se trouve à la verticale du  "rond" à volets taillé au chalumeau au sommet plat de la tôle; c'est rudimentaire; et aussi un peu axphysiant sauf si les étuis tirés sont récupérés tout de suite et jetés dehors pour évacuer le C.O ; pour viser : pas de problème : çà fait longtemps qu'une balle sur cinq est traçante ,"Spur".Le tireur appuie son dos sur la partie-béton opposée au créneau, taillée en biseau ;il devait être debout , installé sur un piedestal de bois, le pourvoyeur étant  en contrebas. L'angle de site , comme le montre la casemate-tôlée de Falaise-Primat -une des rares non enfouies ou détruites- doit faire une trentaine de degrés maximum ; suffisemment pour participer aux massacres , mêmes si les attaques alliées sont réglées comme " du papier à musique".

 Confort rudimentaire . La cible représentée, de face , fait 50 cm de haut maximum, sur 1,30 de large , donc , peu atteignable , sauf au canon à tir direct , léger, tel le 37mm modéle 17, mais qui ne peut percer la cuirrasse  ( c'est celui , à 3000 exemplaires , qui équipera plus tard , par économie ," ils ètaient dans les arsenaux!" , les petits chars FCM  , R 35  Hotchkiss de 1940...) (trés bon tube , mais pas fait pour çà);   ;, mais la cible est  petite, donc difficilement atteignable ; elle n'est neutralisable que par "enfouissement" par tirs d'obusiers lourds , qui le recouvrent de terres et débris. Construction rudimentaire, peu couteuse, pratique, solide, peu discernable ; on ne peut que la neutraliser , et non la détruire,sauf à bout portant, donc moyens en artillerie , et logistique , nécessairement énormes. 

 Quant à l'épaisseur , faible, de béton-armé de ces "bloks-cubes-tôlés" , 60 à 70 cm de béton et fers, elle est largement suffisante pour résister aux coups de 75mm, de 105mm (tireur assomé) et de (relativement!) 155mm ( mais le GPF perce la tôle de 4 à 5 cm d'épais) ; ces épaisseurs sont largement suffisantes , en admettant des pertes  , et en faisant une moyenne entre coups et pertes ( à ne pas comparer avec les protections des cloches de la ligne Maginot : 22 à 25 cm d'acier allié pour les modéles A et 33 cm pour les modéles de GFM  B, trop gros, trop chers , trop visibles, trop fragiles aux anti-chars; cf  celles du P.O de Villy la Ferté) ; blocs comparables aux "ringstand" des murs de l'Atlantique et de la Méditerrannée ( les ringstand NE SONT PAS de 1940 ou 41, mais de 1916-17, voir ceux , plus ou moins visibles à Vregny ou entre -Chivres-Val, aprés la descente-virages, sur le bord herbeux de la D 53, un des premiers "ringstand", en dôme, ouverture obturée vers 1985-90; ceux des collines ont été "mangés" par la végétation).

 Type de bloc, maintenant trés visible, car ressorti-ressurgi du sol grace à l'équipe d'archéologues-amateurs du Cambrésis : voir site " le Cambrésis "  tourisme cambrésis, site et circuit de trois heures pour voir les restes de la ligne DONT un "blok à étagéres" ; ce bloc , qui vient d'être detérré, présente sa face arrière ,...et le tas de terre dans lequel il était enfoui, et les barriéres de sécurité : la porte, genre châtière, deux étagéres à tireur, et deux échelles à crampons; même blok que celui de la Grande Montagne.

   ringstand 1917 VREGNY-LH /D53le ringstand 1917 L H/D 53;Chivres-Val fond

Le bloc "dans les betteraves" de Rethel , avec une tôle échancrée , et un petit visuel ( 12 cm x 3cm) a , peut- être , était façonné pour être armé d'un granaterwerfer , engin léger à tirs courbes et plongeants , avec l'affut reposant sur un socle haut à l'aplomb de l'échancrure de la tôle ; pas la peine d'aller vérifier , dans les cultures, et fouiller! merci pour le paysan, qui a su préserver l'Histoire (il aurait pu le faire raser).  "la planche !".

 - Question bête , ou candide , aprés avoir trainé ses godasses dans les champs ou les chemins, en été, automne, hiver et printemps ? : les fortifications sont toutes " ras du sol" , quasi invisibles, cuirassées , et tout et tout ; comment les Allemands font-ils pour voir , puis tirer à partir de leurs meurtrières, à 30 cm du sol , lorsque l'herbe pousse ! et de l'herbe, dans les Ardennes , entre la pluie fine, le soleil qui tape dur quand il est là , au printemps et en été , donc , de l'herbe : il y en a à profusion; et cette herbe peut atteindre facilement un mètre de haut , donc , tout cacher ; y avait-il, sur la ligne Hindenburg , des sections de faucheurs ? ou bien des tondeuses à gazon ? ou des vaches "militaires" afin de tondre l'herbe des glacis?...( digression).

 

corbeny-sud blok P.C exemplaire préservé

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site

×